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Les paroles de la chanson
« Police »
Saez

Saez – Police

Circulez il n’y a rien à voir à l’Ouest, du désespoir, des faux frais pour la république, y a des soirées au ministère. Qu’ils nous vendront pour faire flipper la ménagère à son bon roi, les p’tites putains, les p’tits médias, pour vendre la paranoïa.

Police aux quatre coins du globe,
Police aux allures de milices,
Police qu’on appelle au secours,
Police à tous les carrefours,
Police sur les nationales,
Police tout devient banal,
Police dans les banalisées,
Police pour les fourgons blindés,
Police, ouais, Police ouais..

Puisqu’il faut défendre la vierge
Police quand j’ai le diable au corps dis moi qui porte la mort?
Police dans les pays du Nord,
toujours dans les diplomatiques
Police j’ai mon automatique.
Et des PV pour les smicards moi j’ai le python noir.

Police dans les discothèques,
Police plus rien ne nous étonne,
Police que le ciel me pardonne d’avoir le calibre au cœur.
Police pour nous cacher la merde,
Police toujours qui nous emmerde,
Police pour protéger les blés des quartiers hautes sécurités.
Police, ouais, Police..

Police sur tous les continents,
Police dans les chambres étudiantes,
Police sur les places boursières,
Police j’ai le goût amer,
Police pour nos identités,
Police pour la communauté,
Police dans la chair à vif,
Police dans le trafic,
Police dans les partis,
Police quand le cœur prie,
Police dans les rues Vitry,
Police dans mon pays,
Police dans les discothèques,
Police dans les temps modernes,
Police dans les salles de classe,
Police quand les mirages chassent,
Police sur la place rouge,
Police à la maison blanche,
Police dans les bars de Pigalle,
Police chez le rouge Vietnam,
Police chez le peuple chinois,
Police dans les casbahs,
Police sur tout c’qui bouge, ouais surtout si c’est rouge.
Police dans les rues la nuit,
Police dans les armoires,
Police quand les sirènes crient,
Police quand il fait noir,
Police, ouais, Police allez!

Paris à coup de lance flammes, mon pays a mal au crâne,
des bidonvilles sur le périph’, putain j’ai le cœur qui griffe.
Des fachos au gouvernement, des cachets pour maman.
Putain n’entends-tu pas la larme, ouais c’est la Terre qui chiale?

Des clochards qu’on nique à coups d’latte, toujours par des p’tites frappes.
Le peuple à faim de merde encore, qu’on lui vend pour de l’or.
La misère dans nos esprits, si tu veux t’en auras.
Des idées pour l’illusoire jusque dans ton cercueil.
Dictateur du moneytariat, dis-moi où tout ça ira?
Non pas chez les Afghans, certainement pas chez les Afghans.

Guerre des gangs au Mexique, pour la Blanche aux États-Unis.
Manifestant chinois, non moi je n’oublie pas.
Bagdad sent le sacri-fils sur l’autel des sévices, des armes et du pétrole.
Ah putain je rigole.

C.I.A. quand tu nous tiens,
dictateur sous les tropiques, ouais toujours en Afrique, colonisation toujours.
Coule à flot autour du monde, le sang de nos frères qui tombent mais que font nos pays?
Ils crient « Allô POLICE »!

Police aux quatre coins du globe,
Police aux allures de milices
Au pays des balances putain ça sent l’alcool, putain ça sent l’alcool..

Que le ciel nous pardonne, plus rien ne nous étonne, faut protéger les blés de nos terres.
Faiblesse aux ombres calcinées, dans les banalisées, dans le chaud des quartiers, j’ai les putains en laisse.
A des connards perdus, gardons le doigt bien haut, à nos destins flingués dans les banalisées.
Comme un chien infidèle aux allures de fidèle, quand toi t’as le cœur pur, j’ai le python en ceinture.

Quand les mirages chassent (x2)