Les paroles de la chanson
« Chanson pour camille »
Michel Bühler
V’là qu’ t’as quinze ans, Camille,
J’arrive pas à y croire
Je me souvenais d’une p’tite fille
Qu’avait d’immenses yeux noirs
Puis qui regardait la vie
Avec un air tout peinard
C’est comme ça quand t’es p’tit
T’as presque que de l’espoir
Et maintenant toi aussi
Tu serais sur le départ?
C’est quoi cette maladie
Qui vient sans crier gare?
J’espérais qu’ toi, pardi,
T’échapperais à c’ bazar
Non, toute fière tu souris
Moi, j’ suis limite - cafard
J’ te vois en train d’ partir
Et me v’là pas gaillard
Si tu renonces à grandir
Promis : j’arrête de boire!
V’là qu’ t’as quinze ans, Camille,
Tu vas dépasser la marge
Si l’enfance est une île
Ben, te v’là face au large
Penses-y bien à deux fois
Avant d’ larguer les amarres
Ce que tu laisses derrière toi
On t’ le rendra nulle part
Fini d’ grimper aux branches
De parler aux abeilles
De tirer la queue blanche
Du gros chat qui sommeille
Fini d’aller traînant
Ta grenouille en chiffons
D’ zozoter en chantant
"La maman des poissons"
J’aimerais pas t’ voir partir
Pour qu’ tu l’ regrettes plus tard
Allez, renonce à grandir
Et moi, j’arrête de boire!
V’là qu’ t’as quinze ans, Camille,
J’ai pas vu l’ temps passer
Pendant qu’ tu d’vnais jolie
J’ devais avoir l’ dos tourné
Sous ton tee-shirt, on voit
Pousser tes p’tits nibards
J’ dis qu’ celui qui les aura
C’est un sacré veinard
Mais oui, dans une vie d’ grand
Y a tout plein d’ bons côtés
Tout c’ que j’ t’ai dit avant
C’était juste pour blaguer
C’était juste pour te faire
Un signe de bon vent
Que toutes les bonnes fées d’ la Terre
T’accompagnent longtemps
N’empêche... te voir partir
Ça m’ fait quand même bizarre
Si tu renonces à grandir
C’est p’t-être juste pas trop tard
J’ dis pas des mots en l’air
J’ tends la main, j’ crache par terre
Si tu renonces à grandir
Juré : j’ touche plus un verre!
J’arrive pas à y croire
Je me souvenais d’une p’tite fille
Qu’avait d’immenses yeux noirs
Puis qui regardait la vie
Avec un air tout peinard
C’est comme ça quand t’es p’tit
T’as presque que de l’espoir
Et maintenant toi aussi
Tu serais sur le départ?
C’est quoi cette maladie
Qui vient sans crier gare?
J’espérais qu’ toi, pardi,
T’échapperais à c’ bazar
Non, toute fière tu souris
Moi, j’ suis limite - cafard
J’ te vois en train d’ partir
Et me v’là pas gaillard
Si tu renonces à grandir
Promis : j’arrête de boire!
V’là qu’ t’as quinze ans, Camille,
Tu vas dépasser la marge
Si l’enfance est une île
Ben, te v’là face au large
Penses-y bien à deux fois
Avant d’ larguer les amarres
Ce que tu laisses derrière toi
On t’ le rendra nulle part
Fini d’ grimper aux branches
De parler aux abeilles
De tirer la queue blanche
Du gros chat qui sommeille
Fini d’aller traînant
Ta grenouille en chiffons
D’ zozoter en chantant
"La maman des poissons"
J’aimerais pas t’ voir partir
Pour qu’ tu l’ regrettes plus tard
Allez, renonce à grandir
Et moi, j’arrête de boire!
V’là qu’ t’as quinze ans, Camille,
J’ai pas vu l’ temps passer
Pendant qu’ tu d’vnais jolie
J’ devais avoir l’ dos tourné
Sous ton tee-shirt, on voit
Pousser tes p’tits nibards
J’ dis qu’ celui qui les aura
C’est un sacré veinard
Mais oui, dans une vie d’ grand
Y a tout plein d’ bons côtés
Tout c’ que j’ t’ai dit avant
C’était juste pour blaguer
C’était juste pour te faire
Un signe de bon vent
Que toutes les bonnes fées d’ la Terre
T’accompagnent longtemps
N’empêche... te voir partir
Ça m’ fait quand même bizarre
Si tu renonces à grandir
C’est p’t-être juste pas trop tard
J’ dis pas des mots en l’air
J’ tends la main, j’ crache par terre
Si tu renonces à grandir
Juré : j’ touche plus un verre!