Les paroles de la chanson
« Joe le taxi »
Medine
Claque la portière, rebranche le compteur
Joe le taxi je suis chauffeur, conducteur
De père en fils, petit-fils de garagiste
Transport de simple ouvrier jusqu’au grand dentiste
Président du syndicat de taxis
Taxi d’or, quatorze années consécutives
J’ai le métier dans le sang, de l’essence dans le sang
Au volant de mon bolide qui ne consomme qu’un litre au cent
Kilométrique sera ton gagne-pain
Et méfie du bamboula, bicot chinetoque et rabbin
Héritage de mon père sur son lit de mort
Quelques paroles et une voiture de sport
Prise de service pour Joe le matinal
Aucune trace de la clientèle habituelle nationale
"Toi conduire moi à l’ambassade"
Dit une voix d’asiatique avec un citron pour façade
J’peux plus les sentir depuis quelques temps
Depuis qu’ils foutent du clébard dans leurs rouleaux de printemps
Balancent leurs femelles fœtus dans les caniveaux
A quel niveau sont-ils des descendants de Confucius
Leur communauté rachète tous les bars-tabac
Paris devrait bien les dresser comme Bartabas
Fin de la course, le noi-chi règle le bakchich
Sort de la caisse sans laisser le pourliche
[Refrain]
Dromadaire, couscous, Touk-touk et Pousse-pousse
Taxi yellow coup de pouce, traverse en tout-Schuss
Paris, Dakar, Alger, Tokyo
Taxis pollueur pas de protocole de Kyoto
Dromadaire, couscous, Touk-touk et Pousse-pousse
Taxi yellow coup de pouce, traverse en tout-Schuss
Pékin, Rabah, Londres et Bamako
Joe le taxi je suis driver de tacot
Lorsque l’Asie s’en va, c’est l’Afrique qui s’installe
Pas de famille nombreuse, mais famille indénombrable
Africaine, mama d’ébène et colonie de bête
De la boue sur leurs claquettes viennent cradosser ma banquette
Mais d’où vient cette odeur nauséabonde?
Et ça ne m’étonnerait pas que le sapin se mette à fondre
Une famille par mois pour remplir mes quotas
Et j’me retrouve avec le parfum de la Sonacotra
Parasites, les Africains, pas que je sois raciste
Mais les allocs et les assedics c’est par les frontières qu’elles transitent
Paie en monnaie européenne mama de Dakar
Me donne une bouteille d’eau me dit "tiens c’est pour boire"
Je désinfectais la banquette arrière
Lorsque coté passager s’installe une barbe qui touchait terre
Moitié crouille, moité noir, moitié chinois
A croire, qu’aucun irakien n’a de joli minois
A croire, qu’aucun irakien n’a de miroir
C’est à croire qu’ils se taillent la moustache dans le noir
Egorgeur d’ovins, anthraxeur de courrier
Expert dans les vols à l’étalage et dans les longs courriers
Hé Boy! N’essaie pas de sympathiser
J’ai vu ton jeu, tu veux faire de mon tacot un taxi bélier
Sors de ma caisse je n’emmène pas les bourreaux au boulot
Qui font péter leurs bombes aux heures de bureau
[Refrain]
Accoudé au comptoir du bon st Bernard
Joe ouvre sa gazette, son journal, son fichu canard
En gros titre "Histoire du taxi français"
Par Jérémy journaliste diplômé
Selon ses dires la profession viendrait d’Asie
Où Touk-touk et pousse-pousse accouchèrent d’un taxi
La plus part des composants sont made in Taïwan
En Chine ont dis que leur chauffeurs n’ont plus d’âme
Le cuir des sièges, importation africaine
Est tanné par les pieds d’une tribu mauritanienne
Tableau de bord en ronce de noyer
En provenance tout droit de équatorienne forêt
Le carburant qui fait fonctionner son moteur
Est extirpé dans les profondeurs du Qatar
Tout ceux qui possèdent des roues et un moteur à Gazole
Devront bientôt embrasser les fesses des rois du pétrole
Irakiens, saoudiens et autres nantis
Sans eux, c’est le cimetière des taxis
L’enfer des drivers sans Vanessa Paradis
Car au final son tacot n’a de frenchi que l’antipathie
[Refrain]
Joe le taxi je suis chauffeur, conducteur
De père en fils, petit-fils de garagiste
Transport de simple ouvrier jusqu’au grand dentiste
Président du syndicat de taxis
Taxi d’or, quatorze années consécutives
J’ai le métier dans le sang, de l’essence dans le sang
Au volant de mon bolide qui ne consomme qu’un litre au cent
Kilométrique sera ton gagne-pain
Et méfie du bamboula, bicot chinetoque et rabbin
Héritage de mon père sur son lit de mort
Quelques paroles et une voiture de sport
Prise de service pour Joe le matinal
Aucune trace de la clientèle habituelle nationale
"Toi conduire moi à l’ambassade"
Dit une voix d’asiatique avec un citron pour façade
J’peux plus les sentir depuis quelques temps
Depuis qu’ils foutent du clébard dans leurs rouleaux de printemps
Balancent leurs femelles fœtus dans les caniveaux
A quel niveau sont-ils des descendants de Confucius
Leur communauté rachète tous les bars-tabac
Paris devrait bien les dresser comme Bartabas
Fin de la course, le noi-chi règle le bakchich
Sort de la caisse sans laisser le pourliche
[Refrain]
Dromadaire, couscous, Touk-touk et Pousse-pousse
Taxi yellow coup de pouce, traverse en tout-Schuss
Paris, Dakar, Alger, Tokyo
Taxis pollueur pas de protocole de Kyoto
Dromadaire, couscous, Touk-touk et Pousse-pousse
Taxi yellow coup de pouce, traverse en tout-Schuss
Pékin, Rabah, Londres et Bamako
Joe le taxi je suis driver de tacot
Lorsque l’Asie s’en va, c’est l’Afrique qui s’installe
Pas de famille nombreuse, mais famille indénombrable
Africaine, mama d’ébène et colonie de bête
De la boue sur leurs claquettes viennent cradosser ma banquette
Mais d’où vient cette odeur nauséabonde?
Et ça ne m’étonnerait pas que le sapin se mette à fondre
Une famille par mois pour remplir mes quotas
Et j’me retrouve avec le parfum de la Sonacotra
Parasites, les Africains, pas que je sois raciste
Mais les allocs et les assedics c’est par les frontières qu’elles transitent
Paie en monnaie européenne mama de Dakar
Me donne une bouteille d’eau me dit "tiens c’est pour boire"
Je désinfectais la banquette arrière
Lorsque coté passager s’installe une barbe qui touchait terre
Moitié crouille, moité noir, moitié chinois
A croire, qu’aucun irakien n’a de joli minois
A croire, qu’aucun irakien n’a de miroir
C’est à croire qu’ils se taillent la moustache dans le noir
Egorgeur d’ovins, anthraxeur de courrier
Expert dans les vols à l’étalage et dans les longs courriers
Hé Boy! N’essaie pas de sympathiser
J’ai vu ton jeu, tu veux faire de mon tacot un taxi bélier
Sors de ma caisse je n’emmène pas les bourreaux au boulot
Qui font péter leurs bombes aux heures de bureau
[Refrain]
Accoudé au comptoir du bon st Bernard
Joe ouvre sa gazette, son journal, son fichu canard
En gros titre "Histoire du taxi français"
Par Jérémy journaliste diplômé
Selon ses dires la profession viendrait d’Asie
Où Touk-touk et pousse-pousse accouchèrent d’un taxi
La plus part des composants sont made in Taïwan
En Chine ont dis que leur chauffeurs n’ont plus d’âme
Le cuir des sièges, importation africaine
Est tanné par les pieds d’une tribu mauritanienne
Tableau de bord en ronce de noyer
En provenance tout droit de équatorienne forêt
Le carburant qui fait fonctionner son moteur
Est extirpé dans les profondeurs du Qatar
Tout ceux qui possèdent des roues et un moteur à Gazole
Devront bientôt embrasser les fesses des rois du pétrole
Irakiens, saoudiens et autres nantis
Sans eux, c’est le cimetière des taxis
L’enfer des drivers sans Vanessa Paradis
Car au final son tacot n’a de frenchi que l’antipathie
[Refrain]