Les paroles de la chanson
« La joueuse de gong »
Mona Heftre
Encore toute minette
Des violettes à la main
J’allais gagnant mon pain
Dans les cafés rue Mouffetard
Les hommes me donnaient des sous
Et me prenaient sur leurs genoux
Plus tard, vêtue d’un pagne
Dans un orchestre de dames
J’ tournais les partitions
Dans un boui-boui des Baléares
Les hommes me clignaient de l’œil
Et m’entrouvraient leurs portefeuilles
Enfin, à Hong-Kong
Joueuse de gong
Dans un p’tit dancing
Je rythmais le swing
Et les vieux Chinois
De leurs maigres doigts
Me glissaient comme ça
Des dollars or contre mon corps
Jamais plus, jamais plus
J’ reverrai la place Monge
Ni la rue Mouffetard
Faut plus que j’y songe
J’ai vécu, j’ai vécu
Ma vie n’est qu’un mensonge
J’ suis foutue, j’ suis foutue
Les hommes sont des barbares
Dans leurs yeux bridés
Je vois s’allumer
De furieuses braises
Braises cingalaises
Quand, au son du gong
Ils dansent le swing
Tout autour de moi
En agitant leurs maigres doigts
Je l’ sais bien, je l’ sais bien
Que j’ verrai plus Paname
Saint-Cloud, ni Nogent
Ni les bords de Marne
Tout ça pour des dollars
Pour de l’or, des mensonges
Ils m’ont eue, j’ suis foutue
J’en ai marre, j’en ai marre!
Des violettes à la main
J’allais gagnant mon pain
Dans les cafés rue Mouffetard
Les hommes me donnaient des sous
Et me prenaient sur leurs genoux
Plus tard, vêtue d’un pagne
Dans un orchestre de dames
J’ tournais les partitions
Dans un boui-boui des Baléares
Les hommes me clignaient de l’œil
Et m’entrouvraient leurs portefeuilles
Enfin, à Hong-Kong
Joueuse de gong
Dans un p’tit dancing
Je rythmais le swing
Et les vieux Chinois
De leurs maigres doigts
Me glissaient comme ça
Des dollars or contre mon corps
Jamais plus, jamais plus
J’ reverrai la place Monge
Ni la rue Mouffetard
Faut plus que j’y songe
J’ai vécu, j’ai vécu
Ma vie n’est qu’un mensonge
J’ suis foutue, j’ suis foutue
Les hommes sont des barbares
Dans leurs yeux bridés
Je vois s’allumer
De furieuses braises
Braises cingalaises
Quand, au son du gong
Ils dansent le swing
Tout autour de moi
En agitant leurs maigres doigts
Je l’ sais bien, je l’ sais bien
Que j’ verrai plus Paname
Saint-Cloud, ni Nogent
Ni les bords de Marne
Tout ça pour des dollars
Pour de l’or, des mensonges
Ils m’ont eue, j’ suis foutue
J’en ai marre, j’en ai marre!