Les paroles de la chanson
« A michel simon »
Bernard Dimey
Mon vieux Michel,
C’est vrai qu’à présent tu nous manques
Hier j’ai cru te voir à Strasbourg - Saint-Denis
Mais le petit bordel céleste où tu te planques
Ne s’ouvre pas souvent, même pour les amis
Le jour où t’es parti, on a fait La Madeleine
Et la rue de la Lune et la rue Beauregard
Toutes les filles de joie avaient beaucoup de peine
On le sentait dans la voix, ça s’ lisait dans le regard
Il paraît qu’on t’a vu sur le vieux Quai des brumes
Traîner dans le brouillard, un carton à la main
Seul, entre chien et loup, quand la lumière s’allume
Un singe sur le dos, un mainate à la main
Zigzaguant dans la nuit comme un Jean de la Lune
Michel, si t’es trop seul, tu peux venir chez moi
Et si tu cherches encore des plaisirs de fortune
Nous irons arpenter les avenues du bois
Michel, la fin du jour est-elle aussi tragique
Quand on a cinquante ans de génie derrière soi?
J’aimerais le savoir. La grande voix publique
Sur les petits écrans parle toujours de toi
Mais ta maison perdue dans ce jardin sauvage
Est-elle encore debout? Le monde n’en sait rien
Moi, quand je te revois bouger sur des images
Je viens pousser ta porte en songe et j’y reviens
Michel, je sais qu’un jour on chantera Mémère
Avec la voix d’Edith improvisant les chœurs
Sur une île perdue, à des années-lumière
Et je te soufflerai si tu sais plus par cœur
C’est vrai qu’à présent tu nous manques
Hier j’ai cru te voir à Strasbourg - Saint-Denis
Mais le petit bordel céleste où tu te planques
Ne s’ouvre pas souvent, même pour les amis
Le jour où t’es parti, on a fait La Madeleine
Et la rue de la Lune et la rue Beauregard
Toutes les filles de joie avaient beaucoup de peine
On le sentait dans la voix, ça s’ lisait dans le regard
Il paraît qu’on t’a vu sur le vieux Quai des brumes
Traîner dans le brouillard, un carton à la main
Seul, entre chien et loup, quand la lumière s’allume
Un singe sur le dos, un mainate à la main
Zigzaguant dans la nuit comme un Jean de la Lune
Michel, si t’es trop seul, tu peux venir chez moi
Et si tu cherches encore des plaisirs de fortune
Nous irons arpenter les avenues du bois
Michel, la fin du jour est-elle aussi tragique
Quand on a cinquante ans de génie derrière soi?
J’aimerais le savoir. La grande voix publique
Sur les petits écrans parle toujours de toi
Mais ta maison perdue dans ce jardin sauvage
Est-elle encore debout? Le monde n’en sait rien
Moi, quand je te revois bouger sur des images
Je viens pousser ta porte en songe et j’y reviens
Michel, je sais qu’un jour on chantera Mémère
Avec la voix d’Edith improvisant les chœurs
Sur une île perdue, à des années-lumière
Et je te soufflerai si tu sais plus par cœur