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Les paroles de la chanson
« Apprends a vivre »
Rohff

J’t’apprends rien gros, si c’n’est : le sommeil, c’est l’cousin d’la mort.
C’est pas une leçon, mais plutôt une révision.

J’ai ouvert les yeux, il m’en a fallu des bricoles pour, apprendre à vivre dans un monde dépourvu d’amour.
Le mal s’impose autour de moi au journal de 20h.
Sept péchés capitaux provoquent trop d’rancoeurs dans mon coeur,
Transforment un bébé innocent plus tard en haineux crapuleux,
C’lui qui prend à la tétine à c’lui a c’triste destin d’banlieue.
Ici les jeunes surprennent, les anciens dans l’banditisme obtiennent, le respect, quelque soit l’aspect.
Surtout pas t’fier aux apparences, tout homme à sa présence.
Africains en France, pour nous tous c’est la même souffrance.
Sur tous les sens, on cherche l’argent notre essence,
C’est urgent, n’oublies pas qu’y’a un dieu, il est grand,
Plus grand qu’le diable qui essaie d’nous séduire,
Nous amène au plaisir, à force de voir ce qu’on a pas on fini par se servir.
J’dis qu’le monde est à refaire depuis la nuit des temps,
En c’qui concerne Armaggedon j’crois bien qu’nous sommes dans les temps.
Au train où vont les choses c’est dur de ralentir, faut impérativ’ment te repentir si au Paradis tu veux t’inscrire.
J’ai dû péché dans une vie antérieure, et d’ailleurs c’est ’t’être pour ça qu’à cet heure j’morfle,
Dans cette vie de malheurs.

Soit homme d’honneur, soit homme de bien, on ne trahi pas les siens.
Soit homme de bien, soit homme d’honneur, apprends à vivre...

Dans mon quartier, d’puis l’enfance il fait noir, même quand il fait jour,
Dans ta conscience tu ressens le brouillard.
Le blizzard de la misère te frappe, si t’es pas fort tu déprime, désespoir, tu craque.
Tu trime, la fume, enveloppe ton esprit, comme en terre étouffée, tu respire fort, tu t’sens essoufflé.
Ne l’signal à personne, même pas à ton bras droit, faut pas lui souffler.
Baisse pas la garde, la tête haute, faut camoufler.
Ne te plains pas, c’est mal vu, c’est faire preuve de faiblesse, comme s’mettre à poil dans la rue.
Entreprend le respect qui t’es dut, protège ton cou, t’es perdu, si t’as pas une bonne équipe équipée, t’es perdu.
Après le code de l’honneur, l’code de la vertu.
Au nom des miens d’mon vécu, jamais j’m’avoue vaincu.
Que crois-tu? Nan plutôt en qui crois-tu? Si c’n’est dieu et ta famille, c’est là qu’j’me situe.
Sachant d’où tu es, qui tu es, où tu es, de quoi la constitution d’cette nation est constituée.
Apprendre à marcher dans un monde pourri c’est pas facile,
Y’a trop d’embûches, et tu trébuche, pour te rel’ver c’est difficile.

Soit homme d’honneur, soit homme de bien, on ne trahi pas les siens.
Ne triche pas, non, non. Et ça vaut mieux.
Certains milieux, sont dangereux... j’espère qu’il reste, et puis nos lois.
Même si tu n’parle de rien, tu pourra devenir quelqu’un...

J’assume sur le bitume, personne me manipule.
Toujours prêt à fréculer comme une putain d’pendule.
Epargne-moi ta morale, j’dors pas sur mes lauriers,
C’est pas ta morale, mais les circonstances qui m’ont mit l’pied à l’étrier.
J’ai fait le tri, dans mes fréquentations, constate, tous mes acolytes sont,
De longue date, m’épaules à chaque instants, et dés que ça s’gâte,
Y’a du répondant à base de coup d’batte, coup d’schlass, coup d’talu.
Pour un mec qu’on aime, et pas pour un mec qui disparaît et n’apparaît que quand il a un problème.
Avec l’amitié on saute pas les étapes,
On remplace pas les années par une blague ou par l’admiration qu’t’as pour mes rap.
Connard, t’es pas mon pote même quand tu m’passe la pomade,
La caille à la cote, j’m’en tape, c’est pas la même limonade.
Combien d’bagarre j’ai du faire pour des histoires de regards,
Combien d’imitation d’voyous j’ai du masser sur l’trottoir.
Ces même galériens qui n’ont jamais rien à faire,
Alors qu’i’a mieux à faire comme s’lancer dans les affaires,
Mais s’rais-ce qu’acheter une savonnette, la découper en barrettes, à la conquête des pépettes.
C’est moins risquer qu’d’passer direct aux pocket.
Certains préfèrent s’enfourailler, aller chercher l’argent où il est, d’autres préfèrent dealer ou cambrioler.
M’sartec pour toi si tu roule, en cabriolet, mais faut pas trop parler car les jaloux, veulent t’enculer.
N’ai confiance en personne, qu’à ta gueule, soit rusé, y’en a qui promettent la lune, mais n’ont pas la fusée.
A jeun ou pété, cousin beleck au kisdé, acte criminel mal fait, c’est vite regretté.
Et quand tu touche une tass-pé, beleck à l’âge ou c’est d’trop, car un gosse pointé ça s’voit à la marque du trou.
Certaines femmes sont actrices du vice, complices de Halam, je dis que les histoires de cul, ça pue cousin!

Soit homme d’honneur, soit homme de bien, on ne trahi pas les siens.
Soit homme de bien, soit homme d’honneur, apprends à vivre...