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Les paroles de la chanson
« Autobiographie »
La Fouine

Si tu t’reconnais dans c’que j’dis, si tu braques vole dans
des ceusses dit!
Si tu t’reconnais dans c’que j’fais, aussi bien libre
qu’enfermé (mon autobiographie)
Si tu t’reconnais dans c’que j’dis, c’est la même vie la même
autobiographie
(mon autobiographie)
Si tu t’reconnais dans c’que j’fais, c’est la même vie la
même autobiographie.


Ma fin à moi commence le jour où une clope toucha mes lèvres,

mes lèvres d’enfant, ce même jour ou cette prof de dingue me traita de mauvais élève!
Chamboulé, là ma vie bascula, parce que tu taf plus là
quand tu veux être comme les autres genre adidas, puma,
Alors j’trainais de cambriolages en postes,
j’partais souvent en vrille au poste, où sur l’terrain là où
on bosse,
Plus ca allait et plus les choses prenaient de l’ampleur,
mec c’était pire en pire, j’compte même plus les fois ou
j’voyais mère en pleurs!
Combien de fois j’ai dû m’absenter,
partir loin là ou ma seule occupation restait d’chanter.
Mais putain j’voulais faire comme eux,
j’aurais ptêtre pu finir camé,
ouais si j’pensais qu’à moi,
la chanter j’m’y attendais pas (mais)
Les grands courraient derrière le fric, et nous on courrait
derrière eux et les ptits derrière nous, têtes baissées.
On aurait pu être blessé, où même pire victimes d’un essais,
bah tiens demande à ceux qui ont un frère en terre et puis
une mère déçue!
Dieu merci, j’ai jamais ôté une vie, ou bien violé une fille,
j’me rends compte aujourd’hui qu’la vie n’tient qu’a un fil!

J’mérite aucun trophée, même si j’en ai trop fait,
j’en tire aucun profit, pour vous, mon autobiographie!
Avec mon joint a la bouche, j’me croyais tout permis, et
j’croyais tout faire mieux, et mieux, j’étais libre, même
enfermé (clair que) j’avais changé frère, j’trafiquais la 100
j’eclair, sans éfforts j’étais devenu quelqu’un d’autre, et ce
en un éclair, seulement si j’écoutais les parents, eux qui
n’étaient pas préparés ouai j’les rendais tarés, j’voulais
fumer et puis m’marer, avec les tchoin j’disais qu’c’était
mon choix tu parles d’une vie tu parles d’un choix quand
c’est ceux qui t’aiment que tu déçois!!!
j’comprenais pas trop c’qui m’arrivait, la chose est sûre
c’est qu’dans ce putain de whisky de merde frère j’ai mariné,
et bien sûr j’avais des projets, mais au lieu de les
concrétiser, avec les potes, j’comptais fumer et puis
j’comptais tiser.
On pensait qu’a moyenner, avec la maille où non, ouais des
meufs fats ou non, voyait les ptit sucer des Fiat Uno!
J’étais dans l’ignorance, inconscient de mes actes,
influencable je suivais le troupeau, écoutant ceux qui
jactent.
C’est l’commencement de la fin, il a rien compris l’enfant,
et le début d’la fouine quand il buvait et fumait à la fois!

Complètement die, j’aurais pu te la danser ou même te la
graffer, mais bon jte la chante, (mon autobiographie)

Si tu t’reconnais dans c’que j’dis, si tu braques vole dans
des ceusses dit!
Si tu t’reconnais dans c’que j’fais, aussi bien libre
qu’enfermé (mon autobiographie)
Si tu t’reconnais dans c’que j’dis, c’est la même vie, la
même autobiographie
(mon autobiographie)
Si tu t’reconnais dans c’que j’fais, c’est la même vie, la
même autobiographie.

Si j’te raconte tout ça, c’est pour plus que ça n’arrive,
ouais pour plus qu’un canif transperce un ptit naïf, même si
c’est la vie, la merde il faut passer dedans pour voir que ça
fait mal, pour voir que c’est infernal, j’aurais pu clamser
pour des affaires nulles.
Tu parles d’un avenir pour un jeune con, parmis les junkies,
les banaves, les putes, les traitres, tous ceux qui s’gênent
quoi mais
aujourd’hui j’ai changé d’optique,et j’explique aux ptits
qu’il vaut mieux rennoncer à un chemin septique (septique)
c’est pas du bourrage de crâne que j’te fais, c’est juste que
ce serait bête de pas le dire, faut faire le bien avant de
partir.
Seul Dieu sait ce qui m’attend, seul Dieu connait l’avenir,
mais bon, les ennuis j’les voyais venir comme cette juge que
j’voyais nuire à mon existence, à moi et mon équipe dense, à
l’évidence, aujourd’hui j’sais avec qui j’rap, avec qui
j’danse.
Aussi j’rend hommage à la mémoire de tous nos frères morts,
et à nos pères et mères qui ont su rester forts, ouvre bien
ton coeur car c’est avec le mien que j’parle, ouvre le bien
grand car c’est le mien qui saigne lorsque les frères
partent, j’me plainds pas c’est juste que j’allais gacher ma
vie, c’est pour ca qu’j’te raconte mon autobiographie!

Si tu t’reconnais dans c’que j’dis, si tu braques vole dans
des ceusses dit!
Si tu t’reconnais dans c’que j’fais, aussi bien libre
qu’enfermé,
Si tu t’reconnais dans c’que j’dis, c’est la même vie la même
autobiographie,
Si tu t’reconnais dans c’que j’fais, c’est la même vie la
même autobiographie (mon autobiographie)
que j’soit riche ou bien en chien je sais ou l’bus me rammene
leve ton ver pour tout tes frères et matte comment j’la
rammene pour les reufs qui trainnent en bas et ceux qui
mangent la gamèle, ceux qui fait l’son j’suis pas venu
donner des lessons (c’est ça)
que j’soit riche ou bien en chien je sais ou l’bus me rammene
leve ton ver pour tout tes frères et matte comment j’la
ramène pour les reufs qui trainent en bas et ceux qui
mangent la gamèle, ton autobiographie (mon autobiograhie)
que j’sois riche ou bien en chien je sais ou l’bus me ramène
lève ton verre pour tous tes frères et matte comment j’la
ramène pour les reufs qui trainent en bas et ceux qui
mangent la gamèle, ceux qui fait l’son j’suis pas venu
donner des leçons (c’est ça)
que j’sois riche ou bien en chien je sais ou l’bus me ramène
lève ton verre pour tous tes frères et matte comment j’la ramène pour
les reufs qui trainent en bas et ceux qui mangent la gamèle
, ton autobiographie (mon autobiograhie).