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Les paroles de la chanson
« Bistro »
Anis

Au bistro, au troquet, au pub, au rade au zinc au bar
Au bistro ohohoh au troquet au pub au rade au zinc au bar
Je tutoie l’exception culturelle de près, j’bois ma tisane chez Tahar
Au bistro, au troquet, au pub, au rade au zinc au bar
Au bistro ohohoh au troquet au pub au rade au zinc au bar

Entendre, écouter
Voir, regarder et boire
Et de temps en temps je paie mon coup au son des brèves de comptoir
Mamz’elle, j’vous offre un verre, j’lui souris, elle m’mate de travers
« Ah vous êtes accompagné, ça a pas l’air de plaisanter, j’voulais pas contrarier Dédé »
L’alambic me monte à la tête
Et je commence à être éméché
J’suis à fond mais j’ai pas la forme l’art ni la manière
Pour me modérer
Mais ce soir, aucun risque de crash, j’tiens à la vie, je rentre à pied.
Et si je me jeckillise ou jeckiclash
Au pire je saurais m’éclipser.
Mais en attendant je tiens le coup, j’ai pas souvent l’alcool mauvais.
Un double sky sans glace et une gainedouze pour l’écraser
J’tète le goulot après le cul sec et ça m’allège les pensées … avant de les plomber … avant de les malmener.
Un flash de lucidité dans un moment d’ébriété, la téteille c’est pas ma pépé, elle s’en tzpe de me voir tituber.

Au bistro, au troquet, au pub, au rade au zinc au bar
Au bistro ohohoh au troquet au pub au rade au zinc au bar
Je tutoie l’exception culturelle de près, j’bois ma tisane chez Tahar
Au bistro, au troquet, au pub, au rade au zinc au bar
Au bistro ohohoh au troquet au pub au rade au zinc au bar

Plus j’vais boire plus je vais t’saoûler dans ton coin tu t’croyais peinard
Pas d’pot ce soir j’ai besoin de parler, de me confier à un (autre) pochard
Mais il me semble que t’es trop collé tu distingues pas les mots d’mon histoire
D’toute façon ça a l’air confus, t’as vu les tranches de vie et les traquenards
Les cocos, les anars, les michtos, la mère Michèle le père Fouettard
Les amours la famille nos égos et nos petits périmètres de gloire
Les tentatives les échecs les victoires et les complexes face au miroir
Les coups d’boule les coups d’coude, coups de hachoir
Les yeux qui pleurent les bastons de regard
Les belles femmes les bonshommes et les mauvais et les regrets quand c’est trop tard
Mais y paraît que ça l’est jamais c’est tout pour la réflexion d’ce soir
D’façon j’suis pas plus avancé j’ai juste été un peu bavard
La conclusion de cette tentative de thèse : sirop sport fraise pour les balèzes
Une p’tite faiblesse, café baileys, ça va toujours pas, café vodka,
A la petite dérive, j’arrive, perplexe dans un océan de gueuze
Et demain j’aurais besoin d’une berceuse mais j’sens qu’y aura 1 bruit d’perceuse
Au bistro, au troquet, au pub, au rade au zinc au bar
J’y vais plus trop la vérité ces derniers temps ça m’fout l’cafard
Pis j’bois tout seul comme un soulard, putain, j’ai avoué
C’est p’être un nouveau départ