Les paroles de la chanson
« C'est l' piano »
Jacques Debronckart
Le bahut, le buffet, la commode
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Le souffre-douleur, le punching-ball
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Celui qu’on tabasse en permanence
Celui dont on veut tirer vengeance
Armoire à souvenirs, boîte à sanglots
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Sur qui grave-t-on ses initiales?
Su’ l’ piano, su’ l’ piano
J’ l’ai vu de mes yeux, moi qui vous parle
Pauv’ piano, pauv’ piano!
Qui perd ses dents, ses cordes vocales
Sous la caresse musclée des vandales
Qui jouent sans enlever leurs sabots?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Les alcoolos renversent leurs verres
Dans l’ piano, dans l’ piano
Flic flac floc, clapotent dans la bière
Les marteaux, les marteaux
Qui sert de banc, de table ou d’estrade
D’ bouclier en cas de fusillade
Et même, je le jure, de lavabo?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Qui pourtant, à lui seul, fait l’orchestre?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Trompettes, violons, timbales et tout l’ reste
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Qui charlestonne et qui walkyrie
Dans les sous-sols fumeux des brasseries?
Qui rythme le jazz, glisse le tango?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Bien sûr, s’il se met en queue-de-pie
Le piano, le piano
On l’écoute trois heures et demie
Salle Gaveau, salle Gaveau
Mais, dès qu’il en sort, ça recommence
Les mépris, les injures, les violences
Chaque soir, qui recompte ses os?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Depuis le temps que je te pratique
Mon piano, mon piano
Entre nous, passe un cordon magique
Aussitôt, aussitôt
Que je pose mes doigts sur ton ivoire
Sur l’ébène de tes touches noires
{x2:}
Je suis chez moi, même à Santiago
Au piano, au piano!
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Le souffre-douleur, le punching-ball
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Celui qu’on tabasse en permanence
Celui dont on veut tirer vengeance
Armoire à souvenirs, boîte à sanglots
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Sur qui grave-t-on ses initiales?
Su’ l’ piano, su’ l’ piano
J’ l’ai vu de mes yeux, moi qui vous parle
Pauv’ piano, pauv’ piano!
Qui perd ses dents, ses cordes vocales
Sous la caresse musclée des vandales
Qui jouent sans enlever leurs sabots?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Les alcoolos renversent leurs verres
Dans l’ piano, dans l’ piano
Flic flac floc, clapotent dans la bière
Les marteaux, les marteaux
Qui sert de banc, de table ou d’estrade
D’ bouclier en cas de fusillade
Et même, je le jure, de lavabo?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Qui pourtant, à lui seul, fait l’orchestre?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Trompettes, violons, timbales et tout l’ reste
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Qui charlestonne et qui walkyrie
Dans les sous-sols fumeux des brasseries?
Qui rythme le jazz, glisse le tango?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Bien sûr, s’il se met en queue-de-pie
Le piano, le piano
On l’écoute trois heures et demie
Salle Gaveau, salle Gaveau
Mais, dès qu’il en sort, ça recommence
Les mépris, les injures, les violences
Chaque soir, qui recompte ses os?
C’est l’ piano, c’est l’ piano
Depuis le temps que je te pratique
Mon piano, mon piano
Entre nous, passe un cordon magique
Aussitôt, aussitôt
Que je pose mes doigts sur ton ivoire
Sur l’ébène de tes touches noires
{x2:}
Je suis chez moi, même à Santiago
Au piano, au piano!