Les paroles de la chanson
« C'était comment la mer ? »
Christiane Courvoisier
C’était comment la mer
C’était comment, grand-père,
Dis, est-ce que tu l’as vue?
Et pourquoi y en a plus?
Faut pas parler de ça
Petit, c’est des histoires
Moi, je l’ai jamais vue
J’ peux pas t’y faire accroire
Paraît qu’ c’était mouillé
Et salé à la fois
Qu’ c’était bleu comme tes yeux
Et qu’ ça avait d’ la voix
Paraît qu’ ça rugissait
Et qu’ ça bougeait sans cesse
Paraît qu’on aurait dit
Qu’ ça vivait pour de vrai
Paraît qu’elle léchait
Une poudre dorée
Qu’était douce à la peau
Où les pieds s’enfonçaient
Paraît qu’ c’était trop grand
Pour qu’on puisse toute la voir
Qu’ c’était jamais la même
Et qu’ ça avait d’ l’odeur
Ça sentait l’aventure
Ceux qui la respiraient
Devenaient fous, paraît,
Jamais, on n’ les r’voyait
C’était il y a longtemps
Avant le temps d’avant
Quand y avait des torrents
Des nuages et du vent
J’ sais plus très bien, d’ailleurs
Ce que veulent dire ces mots-là
Y m’ sont sortis comme ça
On est bizarre, des fois
Ça a-t-y existé?
Et est-ce que ça s’rait mieux?
Faut pas tout croire, petit,
Ça rend trop malheureux
Et pourtant, certains soirs
Au fond de ma mémoire
Y a comme des cris d’oiseaux
Qui m’empêchent de dormir
C’est quoi, grand-père, "oiseaux"?
C’était comment, grand-père,
Dis, est-ce que tu l’as vue?
Et pourquoi y en a plus?
Faut pas parler de ça
Petit, c’est des histoires
Moi, je l’ai jamais vue
J’ peux pas t’y faire accroire
Paraît qu’ c’était mouillé
Et salé à la fois
Qu’ c’était bleu comme tes yeux
Et qu’ ça avait d’ la voix
Paraît qu’ ça rugissait
Et qu’ ça bougeait sans cesse
Paraît qu’on aurait dit
Qu’ ça vivait pour de vrai
Paraît qu’elle léchait
Une poudre dorée
Qu’était douce à la peau
Où les pieds s’enfonçaient
Paraît qu’ c’était trop grand
Pour qu’on puisse toute la voir
Qu’ c’était jamais la même
Et qu’ ça avait d’ l’odeur
Ça sentait l’aventure
Ceux qui la respiraient
Devenaient fous, paraît,
Jamais, on n’ les r’voyait
C’était il y a longtemps
Avant le temps d’avant
Quand y avait des torrents
Des nuages et du vent
J’ sais plus très bien, d’ailleurs
Ce que veulent dire ces mots-là
Y m’ sont sortis comme ça
On est bizarre, des fois
Ça a-t-y existé?
Et est-ce que ça s’rait mieux?
Faut pas tout croire, petit,
Ça rend trop malheureux
Et pourtant, certains soirs
Au fond de ma mémoire
Y a comme des cris d’oiseaux
Qui m’empêchent de dormir
C’est quoi, grand-père, "oiseaux"?