Les paroles de la chanson
« Dis, grand-mère »
Coko
Elle a connu une guerre et puis l’autre
Sans parler de celles dont on parle pas
Elle fut d’ là-bas, puis d’ici, puis d’ là-bas
Jusqu’à qu’ l’Alsace ait vu les Amerloques
Des hommes, combien en a-t-elle vu mourir?
Surtout combien en a-t-elle vu tuer?
Comment fait-elle à cent ans bien sonnés
Pour semer toujours autant de sourires?
Dis, grand-mère
Pourquoi que tu veux pas mourir?
Ça fait cent ans qu’ tu vis, maintenant
Que crois-tu encore découvrir?
Dis, grand-mère
Qu’est-ce que t’attends encore d’ la vie?
Qu’est-ce qu’elle t’a donc pas encore pris?
Y a donc toujours que’que chose qu’ t’espères?
Elle a aimé le mot "indépendant"
Elle s’est battue pour qu’ les femmes puissent voter
Elle s’est battue pour pouvoir travailler
Et elle a fini en fauteuil roulant
Plus vite maintenant que son propre visage
La société continue d’évoluer
Alors elle continue de s’adapter
Bien qu’ayant transmis tout son héritage
Dis, grand-mère
Pourquoi que tu veux pas mourir?
Ça fait cent ans qu’ tu vis, maintenant
Que crois-tu encore découvrir?
Dis, grand-mère
C’est pas pour te décourager
C’est qu’ j’voudrais savoir ton secret
Moi, c’est pas tous les jours qu’ j’espère
Elle a d’abord rencontré son mari
Elle a fait naître avec lui des enfants
Elle a vu grandir ses petits-enfants
J’ suis même de la génération qui suit
Elle a d’abord vu partir son mari
Elle a aussi vu partir ses enfants
Sans parler des frères, sœurs, copains, parents
Ça l’empêche pas d’aimer encore la vie
Elle a fini, une nuit, par mourir
J’ pensais plus qu’ ça pouvait lui arriver
J’ pensais pas qu’on pouvait autant pleurer
Pour l’ancêtre qui nous a appris à rire
J’ sais pas si elle mérite le paradis
Mais j’ crois pas non plus qu’elle soit en enfer
Et si j’ l’ai vu descendre six pieds sous terre
C’est dans nos cœurs qu’elle continue sa vie
Dis, grand-mère
Pourquoi que t’es morte maintenant?
Pourquoi qu’ t’as fini par céder
Après avoir tenu cent ans?
Dis, grand-mère
Elle est aussi belle que fragile
La vie dont t’as cousu le fil
Je t’ai compris, maintenant
J’espère
Sans parler de celles dont on parle pas
Elle fut d’ là-bas, puis d’ici, puis d’ là-bas
Jusqu’à qu’ l’Alsace ait vu les Amerloques
Des hommes, combien en a-t-elle vu mourir?
Surtout combien en a-t-elle vu tuer?
Comment fait-elle à cent ans bien sonnés
Pour semer toujours autant de sourires?
Dis, grand-mère
Pourquoi que tu veux pas mourir?
Ça fait cent ans qu’ tu vis, maintenant
Que crois-tu encore découvrir?
Dis, grand-mère
Qu’est-ce que t’attends encore d’ la vie?
Qu’est-ce qu’elle t’a donc pas encore pris?
Y a donc toujours que’que chose qu’ t’espères?
Elle a aimé le mot "indépendant"
Elle s’est battue pour qu’ les femmes puissent voter
Elle s’est battue pour pouvoir travailler
Et elle a fini en fauteuil roulant
Plus vite maintenant que son propre visage
La société continue d’évoluer
Alors elle continue de s’adapter
Bien qu’ayant transmis tout son héritage
Dis, grand-mère
Pourquoi que tu veux pas mourir?
Ça fait cent ans qu’ tu vis, maintenant
Que crois-tu encore découvrir?
Dis, grand-mère
C’est pas pour te décourager
C’est qu’ j’voudrais savoir ton secret
Moi, c’est pas tous les jours qu’ j’espère
Elle a d’abord rencontré son mari
Elle a fait naître avec lui des enfants
Elle a vu grandir ses petits-enfants
J’ suis même de la génération qui suit
Elle a d’abord vu partir son mari
Elle a aussi vu partir ses enfants
Sans parler des frères, sœurs, copains, parents
Ça l’empêche pas d’aimer encore la vie
Elle a fini, une nuit, par mourir
J’ pensais plus qu’ ça pouvait lui arriver
J’ pensais pas qu’on pouvait autant pleurer
Pour l’ancêtre qui nous a appris à rire
J’ sais pas si elle mérite le paradis
Mais j’ crois pas non plus qu’elle soit en enfer
Et si j’ l’ai vu descendre six pieds sous terre
C’est dans nos cœurs qu’elle continue sa vie
Dis, grand-mère
Pourquoi que t’es morte maintenant?
Pourquoi qu’ t’as fini par céder
Après avoir tenu cent ans?
Dis, grand-mère
Elle est aussi belle que fragile
La vie dont t’as cousu le fil
Je t’ai compris, maintenant
J’espère