Les paroles de la chanson
« Et puisque »
Jean-Marc Le Bihan
Et puisqu’il faut mourir
Autant mourir d’hiver
Ne rien se souvenir
Un bâillon sur hier
Elle m’a quitté, la vie
Elle me jette au fossé
Elle m’avait toujours dit
"Un jour, j’ vais m’ tirer"
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Surtout ne pleurez pas
J’ valais comme une bafouille
Pour ton dernier repas
Un sandwich à l’andouille
Une bonne bouteille de Côtes du Rhône
Et c’est bien sûr
Gravir la dernière côte
Vers Dieu et ses injures
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Les enfants, j’ vous aimais
Je vous aimerai toujours
J’étais comme un "Je t’aime
A la vie, à l’amour"
J’ pissais au cul de l’homme
Jamais aux pieds des arbres
Comme la vie m’abandonne
C’est la mort que je sabre
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Y a-t-il quelqu’un sur Terre
Qui m’ait vraiment compris?
Les autres, si c’est l’enfer
Ils sont des amis
Je suis ni mal ni bien
Et alors? C’est un droit
De mon corps galérien
Je laisse un petit doigt
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Passion de l’inutile
Telle était ma passion
Funambule sans un fil
Missionnaire sans mission
Je n’ fus jamais déçu
Encore moins satisfait
J’étais l’amant cocu
Et ça, c’était parfait
Je garde de mes jours
Quelques belles journées
A mon dernier discours
Ma première pensée
Un p’tit gosse dans la nuit
Qui cherchait sa maman
Des visages qui s’enfuient
Des pluies de jours de l’An
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Et s’il me reste encore
Un tout petit moment
Je veux trinquer sans bord
Vivre un dernier instant
Vous dire qu’il n’y a pas d’heure
Une toute petite seconde
Autant mourir d’hiver
Ne rien se souvenir
Un bâillon sur hier
Elle m’a quitté, la vie
Elle me jette au fossé
Elle m’avait toujours dit
"Un jour, j’ vais m’ tirer"
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Surtout ne pleurez pas
J’ valais comme une bafouille
Pour ton dernier repas
Un sandwich à l’andouille
Une bonne bouteille de Côtes du Rhône
Et c’est bien sûr
Gravir la dernière côte
Vers Dieu et ses injures
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Les enfants, j’ vous aimais
Je vous aimerai toujours
J’étais comme un "Je t’aime
A la vie, à l’amour"
J’ pissais au cul de l’homme
Jamais aux pieds des arbres
Comme la vie m’abandonne
C’est la mort que je sabre
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Y a-t-il quelqu’un sur Terre
Qui m’ait vraiment compris?
Les autres, si c’est l’enfer
Ils sont des amis
Je suis ni mal ni bien
Et alors? C’est un droit
De mon corps galérien
Je laisse un petit doigt
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Passion de l’inutile
Telle était ma passion
Funambule sans un fil
Missionnaire sans mission
Je n’ fus jamais déçu
Encore moins satisfait
J’étais l’amant cocu
Et ça, c’était parfait
Je garde de mes jours
Quelques belles journées
A mon dernier discours
Ma première pensée
Un p’tit gosse dans la nuit
Qui cherchait sa maman
Des visages qui s’enfuient
Des pluies de jours de l’An
Je veux ma tombe
Là où je tombe
Et s’il me reste encore
Un tout petit moment
Je veux trinquer sans bord
Vivre un dernier instant
Vous dire qu’il n’y a pas d’heure
Une toute petite seconde