Les paroles de la chanson
« Fanny »
Pierre Vassiliu
Et Fanny marchait dans Marseille toute la nuit
L’opéra dans la rue,
Le port qu’on ne voit plus
Mais la mer au bout de la ville,
Ça les tenait tranquilles, ça les faisait dociles
Salée, sucrée, l’addition est salée
Cinq ans de bitume
Que des larmes de côté
Elle attendait que le Lucky Bar fermat ses portes
Et que le mistral emporte les haleines usées
L’alcool et la fumée,
Ça lui donne des nausées
Et Fanny marchait dans Pigalle
Sous la pluie
Et plus la pluie tombait sur elle,
Plus elle pensait à lui
Les gouttes douces amères qui tombaient sur ses joues
Salée, sucrée, l’addition est salée
Dix ans de bitume,
Pas une thune de côté
Elle attendait que le bar tabac ouvre ses portes
Et que la foule apporte ses odeurs de café
C’est Marseille qu’elle cherche là
C’est son mec qui l’a placée là
Et maintenant elle s’en va
Et Fanny marchait dans Paris
Sous la pluie
Et plus la pluie tombait sur elle,
Plus elle pensait à lui
Épuisée, violée,
Humiliée, bafouée,
Frappée, volée,
Déracinée, défichée,
Pas un nom à donner.
L’opéra dans la rue,
Le port qu’on ne voit plus
Mais la mer au bout de la ville,
Ça les tenait tranquilles, ça les faisait dociles
Salée, sucrée, l’addition est salée
Cinq ans de bitume
Que des larmes de côté
Elle attendait que le Lucky Bar fermat ses portes
Et que le mistral emporte les haleines usées
L’alcool et la fumée,
Ça lui donne des nausées
Et Fanny marchait dans Pigalle
Sous la pluie
Et plus la pluie tombait sur elle,
Plus elle pensait à lui
Les gouttes douces amères qui tombaient sur ses joues
Salée, sucrée, l’addition est salée
Dix ans de bitume,
Pas une thune de côté
Elle attendait que le bar tabac ouvre ses portes
Et que la foule apporte ses odeurs de café
C’est Marseille qu’elle cherche là
C’est son mec qui l’a placée là
Et maintenant elle s’en va
Et Fanny marchait dans Paris
Sous la pluie
Et plus la pluie tombait sur elle,
Plus elle pensait à lui
Épuisée, violée,
Humiliée, bafouée,
Frappée, volée,
Déracinée, défichée,
Pas un nom à donner.