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Les paroles de la chanson
« Faut qu'on s'en sorte »
Keny Arkana

Trop de frères ont baissé les bras, et trop de sistas sont en pleurs
Trop de gosses ont perdu le sourire, et trop de parents ont peur
Dehors, trop de jeunes finissent camés ou voleurs
La "vie de rue", j’la déteste! Car elle m’a pris trop de frères et soeurs!
Ou est ma fratrie? Bad trip! Quand ça tape comme une batterie
Trop pètent les plombs! Finissent en zonz ou en psychiatrie...
Une pensée pour vous, que Dieu vous fasse tenir debout
Gardez la Force et la Foi, sachez que mon coeur est avec vous...
Et j’dis aux grands dehors, arrêtez de faire les cons devant les p’tits!
Mais merde! Dites-leur comme être enfermé ça peut traumatiser ta vie!
Dites-leur aussi que les vrais c’est ceux qui savent dire NON
Que les vrais, c’est ceux qui sont eux-mêmes et qui ne suivent pas les moutons!
Ouais, dites aux mômes, que la fumette c’est marrant quand on commence
Mais moins quand on veut arrêter car comme toutes drogues y a dépendance!
Que si tu gères pas, elle peut paralyser ta vie
Wesh, la famille faut qu’on se soutienne et qu’on avance loin de l’abîme!

{Refrain:}
Faut qu’on s’en sorte tous ensemble, alors vas-y, fais passer le mot!
Trop de galères, de prison, de drogues et de morts jeunes et trop c’est trop!
Faut que ça s’arrête! Alors je le crie dans mon mic!
Faut qu’on s’entraide dans nos rues car on est tous enfermés dans le même sac!
Faut qu’on s’en sorte tous ensemble, alors vas-y, fais passer le mot!
Trop de galères, de prison, de drogues et de morts jeunes et trop c’est trop!
Faut que ça s’arrête! Alors je le crie dans mon mic!
Faut qu’on s’entraide dans nos rues car on est tous enfermés dans le même sac!

Ici mes frères s’entretuent, mes frères se niquent entre eux
Trop d’énergies perdues car on a tous trop de rage au ventre
Ca rentre, ça sort... aller-retour entre rue et taule
Les p’tits matent ça et croient que la street est une pure école!
Que les dures épaules s’forment en tenant chaque mur
Mais dites qu’à jouer les durs, les coeurs deviennent prisonniers de cette armure
Froide et dite incassable
Comme dit Gonzo, chercher la paix ensuite
C’est comme chercher une poussière dans un tas de sable!
Les frangins deviennent prisonniers de leurs propres rôles
Certains guettent le moment opportun tandis que les autres rôdent...
Les mères craquent, ne comprennent plus
Ce que certains s’amusent à appeler notre putain de génération perdue!
Le quotidien perturbe, car il est tel un tourbillon
Dans lequel combien de mes frères seraient prêts à tuer pour le million, hein?
On a perdu de vue notre véritable ennemi, qui lui se réjouit
A la vue de notre autodestruction!

{au Refrain}