Les paroles de la chanson
« Histoire vécue »
Jean-Marc Le Bihan
Le ciel n’était pas bleu et la ville était laide
Elle m’avait demandé tout simplement de l’aide
Elle me parlait d’amour en y croyant à peine
Elle me parlait d’amour pour éteindre sa haine
Elle portait en son ventre un enfant qui bougeait
C’était dur de l’entendre, tant ses mots sonnaient vrai
Elle m’a dit que la vie lui faisait souvent peur
Elle me parlait de haine, le cœur tout en dehors
Elle caressait son ventre, le mien était serré
J’aurais voulu la prendre par la main, l’emmener
Loin de la grande ville, de la morte cité
Quand on n’a pas de fric, on reste prisonnier
Les gens qui nous croisaient avaient des yeux méchants
Je sais ce qu’ils pensaient, ils le pensent souvent
J’aurais voulu gueuler, insulter les vivants
Hurler au monde entier d’écouter un moment
Elle s’est mise à pleurer comme pleurent les enfants
J’aurais voulu l’aider, je restais impuissant
Y a-t-il quelqu’un sur Terre qui aurait su les mots?
La vie est une guerre qui se fait sans héros
Elle m’a dit qu’elle m’aimait comme on aime un ami
Pourtant je n’ai rien fait, pourtant je n’ai rien dit
Sa bouche frôla la mienne et puis elle est partie
Comme une pauvre chienne protégeant son petit
Le ciel n’était pas bleu et la ville était laide
Elle m’avait demandé tout simplement de l’aide
Je me suis arrêté pour écouter son cœur
Si tu peux t’arrêter, arrête-toi encore
Elle m’avait demandé tout simplement de l’aide
Elle me parlait d’amour en y croyant à peine
Elle me parlait d’amour pour éteindre sa haine
Elle portait en son ventre un enfant qui bougeait
C’était dur de l’entendre, tant ses mots sonnaient vrai
Elle m’a dit que la vie lui faisait souvent peur
Elle me parlait de haine, le cœur tout en dehors
Elle caressait son ventre, le mien était serré
J’aurais voulu la prendre par la main, l’emmener
Loin de la grande ville, de la morte cité
Quand on n’a pas de fric, on reste prisonnier
Les gens qui nous croisaient avaient des yeux méchants
Je sais ce qu’ils pensaient, ils le pensent souvent
J’aurais voulu gueuler, insulter les vivants
Hurler au monde entier d’écouter un moment
Elle s’est mise à pleurer comme pleurent les enfants
J’aurais voulu l’aider, je restais impuissant
Y a-t-il quelqu’un sur Terre qui aurait su les mots?
La vie est une guerre qui se fait sans héros
Elle m’a dit qu’elle m’aimait comme on aime un ami
Pourtant je n’ai rien fait, pourtant je n’ai rien dit
Sa bouche frôla la mienne et puis elle est partie
Comme une pauvre chienne protégeant son petit
Le ciel n’était pas bleu et la ville était laide
Elle m’avait demandé tout simplement de l’aide
Je me suis arrêté pour écouter son cœur
Si tu peux t’arrêter, arrête-toi encore