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Les paroles de la chanson
« J'te parle »
Soprano

Ce qui nous anime c’est le combat qu’on doit mener
Trop facile d’être lâche et d’abandonner
Laisse moi t’en parler, de les déranger tout ça doit changer
Laisse moi t’en parler, de les déranger

AKETO:
Le goût amer de la défaite, sa mère, la bouche pâteuse
La gerbe a remplacé le venin, je deviens ce que j’ai pas voulu être
J’ai voulu mettre un coup de frein, j’ai fini dans les roses,
Les plus belles ont poussé dans la merde on a mal fait les choses
Et moi qui fini fané mais j’savais qu’il fallait pas que j’m’expose
allez parler, moi j’mens bat les Baloches tous mes ennemis voudraient que je raccroche les crampons, grand con,je te raccroche au pif
tu m’fais mal à la caboche, ta vie pue de la gueule j’vais pas la galoche
rap a la gavroche on vient pas passer la pommade, dans les manifs c’est pas des slogans qu’il faut, c’est des grenades
Enfoiré faut bien les dissuader c’est comme ça qu’on négocie
Les boss qui licencient, séquestrez-les dans les usines
Ne me demande pas de pisser j’ai du THC dans les urines
On subit mais on simule la diversité faut leurs suriner
On est BlackListé et nos blases il les ont surlignés
On se fait disquetter, ils tentent de nous faire oublier

Ce qui nous anime c’est le combat qu’on doit mener
Trop facile d’être lâche et d’abandonner
Laisse moi t’en parler, de les déranger tout ça doit changer
Laisse moi t’en parler, de les déranger

TUNISIANO
Je viens te parler de ma mère, de mes kho’, de mes criminels en herbe
6 du mat’, paire de menottes
Ce que le diable nous réserve ouvre les yeuz, vas-y prend note
Tu veux parler vas-y, parles bien sinon shut up!
Je viens t’parler de mes potes qu’aiment trainer
Tard le soir ou l’soirées rénées
Classico et tous déchainés dans la patte gauche à Néné
Oui des mosquées sous scellé, d’une religion grillée
Qu’est-ce que la laïcité quand on doit se cacher pour prier
Et parlez à voix haute, je viens parler à voix basse
Fils de lâche me traitent d’immigré, aimerais dénigrer ma race
J’parle d’une époque de pechta, d’un polar de gens soumis
Où le chef d’État prend le peuple pour Katsumi
Te parler de Mohammed, Bouarzizi d’un peuple déçu
J’te parle de mon bled, un dictateur déchu
Oui à croire qu’on a que ce que l’on mérite, histoires et périples
Mais c’est rien! Tuez les tous Dieu reconnaitra les siens

Ce qui nous anime c’est le combat qu’on doit mener
Trop facile d’être lâche et d’abandonner
Laisse moi t’en parler, les déranger tout ça doit changer
Laisse moi t’en parler, les déranger

SOPRANO:
Je parle aux miens, menotté ou libre, sobre ou ivre armé d’un diplôme ou d’un calibre pour nourrir la miff
Je parle de cette manie maladive de courir après le Biff,
prendre des risques, sortir le calibre quitte à finir en préventive
je te parle de faits divers, échec scolaire, atmosphère polaire
que vivent les frères aux origines caniculaires
je te parle de ces glaires que j’crache sur Hortefeux ou Guerlain
je te parle de ces guerre, de mes frères palestiniens
J’te parle d’Afrique, de ses colonies,
De son manque d’économie comparé à Rooney ou à Ronnie
J’te parle de Marine comme Bruel te parle de Dieudo
J’te parle de ma rime comme Bob Marley parlait de bédo
Oui je te parle de ma ville comme Cabrel parlait de la p’tite Marie
Comme Jamel parlait de White Barry
L’ami j’te parle de mes délires, de mes délits, de mon repenti
En gros j’te parle de nos vie surement de la tienne aussi

Ce qui nous anime c’est le combat qu’on doit mener
Trop facile d’être lâche et d’abandonner
Laisse moi t’en parler, de les déranger tout ça doit changer
Laisse moi t’en parler, de les déranger