Paroles.cc - Chercher

Les paroles de la chanson
« Je t'ai rencontrée autre part »
Morice Benin

Je t’ai rencontrée autre part
Et ça fait des années limpides
Que tu déboulais sur mon cap
Aussi lente qu’une chrysalide

Et tu sentais la marjolaine
Car il pousse des marjolaines
Dans ta planète minuscule,
Nébuleuse au fond d’un rêve

Et toi, tu souris
Tu te dis que je débloque
Que jamais tu ne pardonnes
Au fou d’explorer la nuit

Et toi, tu souris
Mais au fond de ton sourire
Y a comme une petite peur
Que j’aille vraiment trop loin

Dans cette vie inexplorée
Au fond des elfes de la nuit
Ce que l’on appelle folie
N’est autre que notre deuxième vie
Prélude à toutes celles à venir
Germination de l’insensé
Sublimation de l’inconnu

Je t’ai rencontrée autre part
Et ça fait des années-lumière
Que tu t’es posée sur le nerf
De la nuit des temps, de l’enfer

Car l’enfer est un paradis
Où Dieu est là, sur le perron
Avec ses prières, ses hosties
Et sa matraque au cas où
Au cas, cas, cas, au cas où! {x3}

Que je n’arrive à rien comprendre
C’est déjà très clair
Que nous renaissons de l’ombre
Que nous filons vers la lumière

Et pas la peine
De m’inventer des étiquettes
Mystico-phantasme-alouettes
Ça ne change rien au problème

Nous arrivons d’une autre vie
Où la nuit porte des caresses
Des germes et des formes de croc
Pour mordre dans vos cimetières

{Refrain:}
Débroussaillez dans votre forêt vierge
Faites-vous les gardiens des nuits de miel
Il est grand temps de s’éclater
De ses ovules, de ses cocons
De sa pourriture, ses déchets
De cette façon d’approcher
Les autres avec tous ses remparts

"Tire le premier sinon t’es mort!" {x3}

Je t’ai rencontrée autre part
Et ça fait des années-lumière
Que je ne connais plus mon âge
Et que tu branches tes antennes

Sur mes antennes et sur mon ventre
Partout où tu vois de la nuit
Qui dépasse dessous l’antre
Du potager de l’infini

Et toi, tu souris
Tu te dis que je débloque
Tu ne t’es pas trouvée encore
Tu n’as pas encore vu tes yeux

Avec des brillants
Qui étincellent la nuit
Innocence du sourire
Que tous les enfants portent en eux

Mais y a comme une petite lucarne
D’où je te pénètre, je te sable
Dans ce pays immense et rauque
D’où l’on ne peut plus jamais revenir

{au Refrain}

"Tire le premier sinon t’es mort!"
"Tire le premier sinon t’es mort!"
"Tire-toi le premier sinon t’es mort!"