Les paroles de la chanson
« L'océan »
Les Moyens Du Bord
Tout a commencé en salle blanche sous les spots d’interrogatoire
Pas moyen de me faire tourner la tête du bon côté de l’entonnoir
Madame, faut pas vous inquiéter, rejoignez le domicile conjugal!
Reprenez vos activités, je vous déconseille quand même le cheval
A peine le temps de digérer les dernières gouttes de la tétée
Que j’ai ramassé vingt ans de colle à cirer les bancs d’écolier
Et pas grand monde pour t’expliquer ce que signifie le mot "éveil"
Vite, vite, vite! Chargez les cartables, ça se remplit mieux que les cervelles
{Refrain:}
Moi, je veux prendre mon temps et laisser tourner le vent
Moi, je veux perdre mon temps à regarder l’océan
Je dégote un job pas transcendant à trente-cinq heures de sommeil par semaine
"Sales meeting" jusqu’à vingt-deux heures, le boss t’aime bien, c’est une aubaine
Demain on se revoit à sept heures, c’est le must «visioconférence»
Au lieu du petit-déjeuner, dévore plutôt la concurrence
Paraît que des gens très méritants amassent des gains à chaque seconde
Paraît que des gens très prévoyants ont déjà financé leur tombe
Mais même entre quatre planches à billets, ma riche dépouille sera poussière
Des vieilles peaux qui me pleureraient dans le coin VIP du cimetière
{au Refrain}
Je me moque de ces minutes qui passent comme de mes rides devant la glace
Et si le temps c’est de l’argent, j’en laisserai pas en testament
Les obsédés de l’apocalypse tambourinent chaque jour à ma porte
Les journaleux d’astreinte s’excitent, ça les soulage, il faut que ça sorte!
Chaleur d’enfer et terroristes, plus de pétrole, plus d’air, plus d’eau
Tremblez mortels, repentez-vous! La fin du bal, c’est pour bientôt!
Pendant ce temps-là moi, je termine une petite sieste réparatrice
Vous m’excuserez pour cette poussée de misanthropie salvatrice
La fin du monde ça m’inquiète pas, dans mille ans ou même vingt-quatre heures
Mais si vraiment ça vous angoisse, téléphonez à Jack Bauer!
{au Refrain}
Je me moque des agités du soir comme de mes rides devant le miroir
Et si le temps vous est compté, sachez que ma montre s’est arrêtée
Pas moyen de me faire tourner la tête du bon côté de l’entonnoir
Madame, faut pas vous inquiéter, rejoignez le domicile conjugal!
Reprenez vos activités, je vous déconseille quand même le cheval
A peine le temps de digérer les dernières gouttes de la tétée
Que j’ai ramassé vingt ans de colle à cirer les bancs d’écolier
Et pas grand monde pour t’expliquer ce que signifie le mot "éveil"
Vite, vite, vite! Chargez les cartables, ça se remplit mieux que les cervelles
{Refrain:}
Moi, je veux prendre mon temps et laisser tourner le vent
Moi, je veux perdre mon temps à regarder l’océan
Je dégote un job pas transcendant à trente-cinq heures de sommeil par semaine
"Sales meeting" jusqu’à vingt-deux heures, le boss t’aime bien, c’est une aubaine
Demain on se revoit à sept heures, c’est le must «visioconférence»
Au lieu du petit-déjeuner, dévore plutôt la concurrence
Paraît que des gens très méritants amassent des gains à chaque seconde
Paraît que des gens très prévoyants ont déjà financé leur tombe
Mais même entre quatre planches à billets, ma riche dépouille sera poussière
Des vieilles peaux qui me pleureraient dans le coin VIP du cimetière
{au Refrain}
Je me moque de ces minutes qui passent comme de mes rides devant la glace
Et si le temps c’est de l’argent, j’en laisserai pas en testament
Les obsédés de l’apocalypse tambourinent chaque jour à ma porte
Les journaleux d’astreinte s’excitent, ça les soulage, il faut que ça sorte!
Chaleur d’enfer et terroristes, plus de pétrole, plus d’air, plus d’eau
Tremblez mortels, repentez-vous! La fin du bal, c’est pour bientôt!
Pendant ce temps-là moi, je termine une petite sieste réparatrice
Vous m’excuserez pour cette poussée de misanthropie salvatrice
La fin du monde ça m’inquiète pas, dans mille ans ou même vingt-quatre heures
Mais si vraiment ça vous angoisse, téléphonez à Jack Bauer!
{au Refrain}
Je me moque des agités du soir comme de mes rides devant le miroir
Et si le temps vous est compté, sachez que ma montre s’est arrêtée
