Les paroles de la chanson
« La fête du temps »
François Béranger
{Refrain:}
Dans un pays que vous ne connaissez pas
Et qui est mon pays
Toute l’année, on fête la "Fête du Temps"
Le temps est notre ami
Tout le monde il est beau, comme au paradis
Les jeunes, les vieux aussi
Nous autres, la vie, on trouve ça bien excitant
Bien doux et bien bandant
Au coin des rues, dans les carrefours et partout
Ça fait déjà longtemps
Qu’on a remplacé flics et cognes et agents
Par des accordéons
Comme y a d’ la musique partout et tout le temps
Au lieu d’aller marchant
Quand tu veux aller d’un endroit à un autre
Tu t’y rends en dansant
Mais gare à celui-là qui voudrait profiter d’ nous autres
En s’amenant là-bas avec son fric et des soldats
Pour ouvrir une banque ou encore clôturer nos champs
Y pourrait bien aller, sans bien avoir compris comment
Dans l’ parc zoologique à la place des pauv’ zanimaux
Qu’ ça fait déjà longtemps qu’on a rendus à leur Afrique
Quand tu croises une fille dans la rue, tu souris
Et si elle te sourit
Tu vas avec elle dans les bois ou les champs
Et c’est bien amusant
Parfois ça dure une heure et parfois vingt ans
Mais c’est comme tu l’entends
Comme personne, jamais, n’est contraint ni forcé
On est tous bien contents
Si la pauv’ Julie qu’aimerait pourtant tellement
Avoir un p’tit enfant
Ne peut pas en faire et c’est bien du tourment
Tu dis "T’en fais pas tant"
Tu lui donnes un des tiens qu’a pas plus d’un an
Et c’est bien du plaisir
De le voir, avec elle, gambader et sourire
Et puis devenir grand
Mais gare à celui-là qui voudrait profiter d’ nous autres
En s’amenant là-bas avec que des grands sentiments
Un camion de péchés et une armada de curés
Y pourrait bien aller, sans bien avoir compris comment
Rejoindre à la décharge les télés, les bagnoles, les bons
Du trésor qu’on détruit depuis déjà un bon moment
{au Refrain}
Dans un pays que vous ne connaissez pas
Et qui est mon pays
Toute l’année, on fête la "Fête du Temps"
Le temps est notre ami
Tout le monde il est beau, comme au paradis
Les jeunes, les vieux aussi
Nous autres, la vie, on trouve ça bien excitant
Bien doux et bien bandant
Au coin des rues, dans les carrefours et partout
Ça fait déjà longtemps
Qu’on a remplacé flics et cognes et agents
Par des accordéons
Comme y a d’ la musique partout et tout le temps
Au lieu d’aller marchant
Quand tu veux aller d’un endroit à un autre
Tu t’y rends en dansant
Mais gare à celui-là qui voudrait profiter d’ nous autres
En s’amenant là-bas avec son fric et des soldats
Pour ouvrir une banque ou encore clôturer nos champs
Y pourrait bien aller, sans bien avoir compris comment
Dans l’ parc zoologique à la place des pauv’ zanimaux
Qu’ ça fait déjà longtemps qu’on a rendus à leur Afrique
Quand tu croises une fille dans la rue, tu souris
Et si elle te sourit
Tu vas avec elle dans les bois ou les champs
Et c’est bien amusant
Parfois ça dure une heure et parfois vingt ans
Mais c’est comme tu l’entends
Comme personne, jamais, n’est contraint ni forcé
On est tous bien contents
Si la pauv’ Julie qu’aimerait pourtant tellement
Avoir un p’tit enfant
Ne peut pas en faire et c’est bien du tourment
Tu dis "T’en fais pas tant"
Tu lui donnes un des tiens qu’a pas plus d’un an
Et c’est bien du plaisir
De le voir, avec elle, gambader et sourire
Et puis devenir grand
Mais gare à celui-là qui voudrait profiter d’ nous autres
En s’amenant là-bas avec que des grands sentiments
Un camion de péchés et une armada de curés
Y pourrait bien aller, sans bien avoir compris comment
Rejoindre à la décharge les télés, les bagnoles, les bons
Du trésor qu’on détruit depuis déjà un bon moment
{au Refrain}