Les paroles de la chanson
« La fille du teinturier »
Fernandel
C’était la fille d’un teinturier
Avec un visage régulier
Un visage aux couleurs divines
En elle, ce qui vous touchait
C’était son p’tit air détaché
Un air qui fleurait la benzine
Un jour qu’elle broyait du noir
Qu’elle chantonnait sans espoir
Elle reçut une visite
C’était un homme de couleur
Qui lui fit monter des vapeurs
Son petit cœur battit plus vite
Il venait pour un coup de fer
Et comme il savait bien y faire
Elle n’eut pas de résistance
Elle ne lui dit pas : Repassez
Elle murmura : Ami, donnez
Car il sut la prendre par l’essence
Ainsi elle vécut trois jours
Elle croyait au grand amour
C’était une fille sans tache
Mais lui qu’était un Noir marron
Se détacha d’elle sans façon
Ne voulant pas avoir d’attaches
Après plusieurs prises de bec
Ce fut un nettoyage à sec
Il emporta l’argenterie
Il emporta ses illusions
Même ses vieux complets veston
Il vida sa teinturerie
Plaignez la fille du teinturier
Son visage n’est plus régulier
Ses belles couleurs ont déteintes
Un soir, elle tourna de l’œil
La corporation prit le deuil
Car la teinturière est éteinte!
Avec un visage régulier
Un visage aux couleurs divines
En elle, ce qui vous touchait
C’était son p’tit air détaché
Un air qui fleurait la benzine
Un jour qu’elle broyait du noir
Qu’elle chantonnait sans espoir
Elle reçut une visite
C’était un homme de couleur
Qui lui fit monter des vapeurs
Son petit cœur battit plus vite
Il venait pour un coup de fer
Et comme il savait bien y faire
Elle n’eut pas de résistance
Elle ne lui dit pas : Repassez
Elle murmura : Ami, donnez
Car il sut la prendre par l’essence
Ainsi elle vécut trois jours
Elle croyait au grand amour
C’était une fille sans tache
Mais lui qu’était un Noir marron
Se détacha d’elle sans façon
Ne voulant pas avoir d’attaches
Après plusieurs prises de bec
Ce fut un nettoyage à sec
Il emporta l’argenterie
Il emporta ses illusions
Même ses vieux complets veston
Il vida sa teinturerie
Plaignez la fille du teinturier
Son visage n’est plus régulier
Ses belles couleurs ont déteintes
Un soir, elle tourna de l’œil
La corporation prit le deuil
Car la teinturière est éteinte!