Les paroles de la chanson
« Le départ »
Catherine Delasalle
Traînant leurs pas après leurs pas
Le front pesant, le cœur las
S’en vont, le soir, par la grand’route
Les gens d’ici, buveurs de pluie
Lécheurs de vent, fumeurs de brume
Les gens d’ici n’ont rien de rien
Rien devant eux
Que l’infini de la grand’route
Les gens s’en vont, les gens d’ici
Par la grand’route à l’infini
Chacun porte au bout d’une gaule
Dans un mouchoir à carreaux bleus
Chacun porte dans un mouchoir
Changeant de main, changeant d’épaule
Chacun porte
Le linge usé de son espoir
Les gens d’ici n’ont rien de rien
Rien devant eux
Que l’infini de la grand’route
Les gens s’en vont, les gens d’ici
Par la grand’route à l’infini
Avec leur chat, avec leur chien
Avec l’oiseau dans une cage
Avec, pour vivre, un seul moyen
Boire son mal, taire sa rage
Les pieds usés, le cœur moisi
Les gens d’ici
Quittant leur gîte et leur pays
S’en vont, ce soir, vers l’infini
Les gens s’en vont, les gens d’ici
Par la grand’route à l’infini
Le front pesant, le cœur las
S’en vont, le soir, par la grand’route
Les gens d’ici, buveurs de pluie
Lécheurs de vent, fumeurs de brume
Les gens d’ici n’ont rien de rien
Rien devant eux
Que l’infini de la grand’route
Les gens s’en vont, les gens d’ici
Par la grand’route à l’infini
Chacun porte au bout d’une gaule
Dans un mouchoir à carreaux bleus
Chacun porte dans un mouchoir
Changeant de main, changeant d’épaule
Chacun porte
Le linge usé de son espoir
Les gens d’ici n’ont rien de rien
Rien devant eux
Que l’infini de la grand’route
Les gens s’en vont, les gens d’ici
Par la grand’route à l’infini
Avec leur chat, avec leur chien
Avec l’oiseau dans une cage
Avec, pour vivre, un seul moyen
Boire son mal, taire sa rage
Les pieds usés, le cœur moisi
Les gens d’ici
Quittant leur gîte et leur pays
S’en vont, ce soir, vers l’infini
Les gens s’en vont, les gens d’ici
Par la grand’route à l’infini