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Les paroles de la chanson
« Le fakir »
Georgius

Dans le salon du fakir
Pour connaître l’avenir
Voici monsieur Pied
Le gros banquier :
Je souffre d’un peu partout
Mon cœur grossit tout d’un coup
Et j’ai les rétines
Qui s’ ratatinent
Les docteurs, dans l’embarras,
Sèchent devant mon cas
Est-ce que j’ vais au-devant du trépas?

{Refrain:}
(Il n’y a qu’un fa-fa
Il n’y a qu’un fakir
Pour parler du pa-pa
Du passé ou d’ l’av’nir)

Je vais vous renseigner
Monsieur le gros banquier
Mais préalablement
Versez-moi cinq cents francs
Vous souffrez de votre profession
Votre cœur fait de l’inflation
Vos rétines par compensation
Sont en pleine dévaluation
Il faut avoir foi-foi
Foi dans mon jugement
Rev’nez six fois par mois
C’est toujours cinq cents francs!
Au revoir, cher monsieur

Au suivant!

Dans le salon du fakir
Angoissé de souvenirs
Monsieur Barbapoux
Est comme un fou :
Fakir, ma femme si jolie
Depuis huit jours est partie
S’acheter un chapeau
Avenue Marceau
Depuis, elle n’est pas rentrée
Serait-elle écrasée
Pendue, noyée ou bien kidnappée?

{au Refrain}

J’ vais vous faire le grand jeu
Ce sera douloureux
Car préalablement
Versez-moi huit cents francs
Laissez-moi tâter votre front
J’y vois des bosses, des mamelons
Pas besoin d’ vous r’garder deux fois
Vous avez la tête de l’emploi
Il faut avoir foi-foi
Avoir foi tant et plus
Vous n’êtes pas veuf, je l’ vois
Mais vous êtes bien cocu!
Au revoir, cher monsieur

Au suivant!

Dans le salon du fakir
Rougissante de plaisir
Mam’zelle Folamour
Attend son tour :
Fakir, j’ai cinquante-quatre ans
J’ai mon innocence pourtant
Car je suis bossue
Et mal foutue
Mais j’ viens d’ gagner trois millions
Et mon cousin Léon
M’a déclaré, ce matin, sa passion

{au Refrain}

Mademoiselle Folamour
J’ vais tout mettre au grand jour
Mais préalablement
Versez-moi... deux mille francs
Votre cousin est un gredin
Mais je lis dans votre destin
C’est moi que vous d’vez épouser
Régime de la communauté
Il faut avoir foi-foi
Foi dans mes pronostics
Venez demain chez moi
Et n’oubliez pas l’ fric!