Les paroles de la chanson
« Le feu »
Gabriel Yacoub
{Refrain:}
Le feu nous a mariés d’un lien plus épais
Qu’aucune république n’aurait pu le tisser
Aucune république n’aurait pu le tisser
Et les habits de noces qu’on nous avait donnés
Etaient bien plus gracieux que ceux des catalogues
Notre lune de miel à se réconforter
De silence ou de foudre en coups inattendus
{au Refrain}
Le pire ou le meilleur de fortune à venir
Ceci n’est pas pour nous qui vivons celle-ci
Et nos joies inédites, minuscules brasiers,
Rouleront en tonnerre d’indicibles incendies
{au Refrain}
Si aucun alchimiste ni aucun forgeron
Ne saura remplacer nos richesses perdues
Il ne parviendrait pas au plus grand des jamais
A contrefaire le bien que nous avons trouvé
{au Refrain}
Peu importent les cendres, les décombres et la suie
La flamme pour l’amour aussi pour la vie
Celle-ci est bien douce alors n’en parlons plus
Cinq mille passereaux sont passés au-dessus
{Parlé:}
L’eau, le feu, l’air et la terre, qui ont si longtemps fondé les pensées cosmologiques des philosophes et des alchimistes; demeurent, de nos jours encore, les foyers sans eaux ou l’imagination des poètes trouve une étrange raison d’unité
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cette fin parlée est extraite d’une causerie de Gaston Bachelard, en 1952
Le feu nous a mariés d’un lien plus épais
Qu’aucune république n’aurait pu le tisser
Aucune république n’aurait pu le tisser
Et les habits de noces qu’on nous avait donnés
Etaient bien plus gracieux que ceux des catalogues
Notre lune de miel à se réconforter
De silence ou de foudre en coups inattendus
{au Refrain}
Le pire ou le meilleur de fortune à venir
Ceci n’est pas pour nous qui vivons celle-ci
Et nos joies inédites, minuscules brasiers,
Rouleront en tonnerre d’indicibles incendies
{au Refrain}
Si aucun alchimiste ni aucun forgeron
Ne saura remplacer nos richesses perdues
Il ne parviendrait pas au plus grand des jamais
A contrefaire le bien que nous avons trouvé
{au Refrain}
Peu importent les cendres, les décombres et la suie
La flamme pour l’amour aussi pour la vie
Celle-ci est bien douce alors n’en parlons plus
Cinq mille passereaux sont passés au-dessus
{Parlé:}
L’eau, le feu, l’air et la terre, qui ont si longtemps fondé les pensées cosmologiques des philosophes et des alchimistes; demeurent, de nos jours encore, les foyers sans eaux ou l’imagination des poètes trouve une étrange raison d’unité
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cette fin parlée est extraite d’une causerie de Gaston Bachelard, en 1952