Paroles.cc - Chercher

Les paroles de la chanson
« Le monde est stone »
Psy 4 De La Rime

Stone, le monde est stone
Ils veulent nous anesthésier l’esprit
Nous disent que le paradis est ici, bombes et missiles, stop
Le monde est stone
Une avancée technologique au lieu de soigner nos hémorragies...

[Alonzo] :
C’est l’ironie du sort
J’fini sur le sol du coq
Économiquement pauvre
La mafia mondiale m’escroque
Y’a plus l’harmonie dans ma famille
Trop de pubs de cul traumatise les gamines
Que dieu nous sauve
Homme du monde
Y’a pas de gangs sans armes, ni de corps sans âme, peu de mères sans larmes
Y’a presque plus d’air
Le temps moderne est lourd
On se déshydrate à l’eau de feu dans le gouffre
On meurt un peu chaque jour
Charles la misère n’est pas moins pénible au soleil
Aux Comores combien rêvent de Marseille à -5 l’hiver
Alors qui savent qu’ici on est ado masochiste
Qu’on se perce et qu’on se dessine sur le corps
Qu’on combat le fasciste
Et que le fric c’est le frère d’ l’égoïsme
Les côtoyer c’est perdre des proportions irréalistes
Combien de gens sont incompris donc se désiste
Cette phobie existe
C’est triste
Ce qui arrive aux mômes papin Victimes d’être voyant Contaminé avant de lire la consomme la voyelle
Les années passent comme les mois,
Les mois comme les semaines passent comme les jours Parce qu’on échoue
L’Afrique saigne
Qui tient les reines?

Stone, le monde est stone
Ils veulent nous anesthésier l’esprit
Nous disent que le paradis est ici, bombes et missiles, stop
Le monde est stone
Une avancée technologique au lieu de soigner nos hémorragies...

[Soprano] :
J’suis né à cette époque
Où la dalle devrait être un crime contre l’humanité
Les mentalités sont en manque de fertilité
Où la paix est avortée depuis que la colombe crame sur la flamme de la statue de la liberté
Où la jeunesse est un drame qui s’instruit d’une politique ridé
Émission TV en pleine puberté
Là où mes larmes trempent ses lettres venues du bled car on préfère aller sur Mars pour mettre de l’eau et de l’électricité
Là ou pour du shit tu vas au trou
Pendant qu’au jardin d’enfant des flèches de cupidon sont tirées par Dutroux
Là où des bâtards confondent berceau et tante
Là où le sang du sol est beaucoup plus cher que celui d’un môme
Là où on t’enferme pour tes idées
Ou les vieux tiennent plus l’été
Ou des mères ne connaissent toujours pas le bonheur d’allaiter
Il y a tellement de gens qui souffrent
Que te lever le bandeau que tas sous les yeux mais faut aussi que tu les ouvres
Que t’es mal
Comme j’ai mal
Voir ces filles de 12 ans qu’on retrouve dans les bois
Moi j’ai mal
Pour tout ces orphelins de guerre qui nous envient nos fêtes des mères
Moi j’ai mal
Pour toutes ces victimes d’épidémies de séisme et d’attentats
Moi j’ai mal
Car nos enfants grandissent dans ce monde stone...

Stone, le monde est stone
Ils veulent nous anesthésier l’esprit
Nous disent que le paradis est ici, bombes et missiles, stop
Le monde est stone
Une avancée technologique au lieu de soigner nos hémorragies...

Vincenzo
Ok, arrêtons le massacre
Sachez que la bombe humaine
A été inventée seulement pour se défendre
Donc j’emmerde ceux qui l’exploitent
A défaut de nuire, de suivre, de subir
Le mal des enfants
Qui ont les membres oblates
Le monde se dilate
Et l’oxygène nous dévore
Mais on reste diplomate
Face a ce monde stone qui nous dévore
Trop d’effort voyez
Pour peu de réussite
Car personne suscite
L’entretien de l’espoir
Qui font que nos peaux s’irritent
C’est mort frère
Quand les balles soulagent nos voix
Mort comme les mort qu’on porte le deuil lors des attentats
C’est mort frère
Car nos imams et prêtre
Purge des sales peines
Alors qu’ils doivent faire
De nos lieu seins
Des sales plaines
Mortel
Comme lâcher du fric
Pour une pétasse
Mortel
Comme le monde bosse
Dans les ruines seulement
Pour un pesos
Favelas du monde
La ou les piranhas désossent
Les cris des S.O.S
La crainte chargée a grosse dose
Donc signe une pétition dans la marge
Car les grandes lignes sont fait pour les grands hommes
Au savoir large
A savoir lâche
Devant nos cimetières
En vide
Donc moi j’crache sur l’esclavage
Qui n’a pas été abolie.