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Les paroles de la chanson
« Les enchères »
Batlik

J’en sais quelque chose de tous ces foires aux instruis
Qui nous impose de ne pas redécorer notre univers
Disait un parfait inconnu en écrivant à son frère
C’est plus sur de pouvoir envisager le monde
Et son passé lui répondait son cadet
Ca fait plaisir de s’dire qu’on gagne de l’argent
Avec un emploi sérieux, ça rassure au moins les parents
Y a que je peux pas me passer de voyager
J’ai jamais pu supporter la stabilité
J’apprends à aimer mon métier ne travaillant
Et j’apprends à progresser assidûment

Et le temps passait, passait lentement
Il a encore dû travailler comme un dément
Merci mille fois d’avoir mais un peu trop tard
Permis au jeune homme d’accéder de la postérité

Pa pa pa pa pa...

J’en sais quelque chose de la pauvreté
Ses déboires et ses névroses
Et une putain usée cent fois plus belle
Qu’une fille embourgeoisée des quartiers nord de Bruquet
C’est le comme c’est beau de pouvoir satisfaire
Une femme en été lui disait son p’tit frère
Ca fait plaisir de s’dire qu’on fait un enfant
A une dame sérieuse ça rassure au moins les parents
Y a que je ne peux pas me passer de compagnie
On peut pas laisser pourrir les gens dans le soucis
Envoies nous donc cent francs pour nous et pour l’enfant
J’ai pas encore le niveau pour vendre tous mes tableaux

Et le temps passait, passait lentement
Il a encore dû travailler comme un dément
Merci mille fois d’avoir mais un peu trop tard
Permis au jeune homme d’accéder de la postérité

Pa pa pa pa pa pa...

Et j’en sais quelque chose de tous les problèmes d’argent et de santé que je te cause
Mais dis-toi bien frangin dis le à ta femme
Que soit je rembourse tout soit je rends l’âme
L’argent qui passe entre mes doigts
Me revient avec les toiles que tu m’envoie
Et à propos frérot dis le à ton cerveau
Qu’on a autant besoin, autant besoin d’oseille que de ses deux oreilles
Que je ne peux pas échapper à certaine crise
La solitude et l’air du Sud me font lâcher prise
On pourrait des artistes en abondance
De quoi remplir tout les asiles de toutes les villes France

Et le temps passait, passait lentement
Il a encore dû travailler comme un dément
Merci mille fois d’avoir mais un peu trop tard
Permis au jeune homme d’accéder de la postérité

Pa pa pa pa pa pa...