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Les paroles de la chanson
« Les fils d'artaud »
Saez

A la fleur de mes nuits
Aux amoureux d’un incendie
A tes yeux qui salivent
A ces choses qui arrivent
Aux horizons du soir
Pourquoi pas à l’espoir?
A ces vins qui tiennent chaud
A nos ivres bateaux
Au plaisir au désir
De tout quitter sur un soupir
Aux adieux aux toujours
Aux promesses aux amours
Aux noirceurs à nos cœurs
Aux lueurs, à nos peurs
A ton cœur fatigué
A nos travers, nos libertés
A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
A nos bouches essoufflées
A trop les embrasser
Aux bistrots résistants
Aux alternatifs enfants
Aux violettes, aux printemps
Aux obscurs, aux arborescents
Aux navires échoués
Sur les trottoirs condamnés
A ces chants des esclaves
A ces océans sans rivage
Aux enfants de Truffaut
A nous les fils d’Artaud
Aux amours sans chapelle
Aux nuits à bouffer ton fiel
Aux coins des abats jour
Aux armes de nos amours
A nos sangs littéraires
A nous deux, à la terre
Aux siècles sans talents
Aux gloires pour des quarts d’heures
Du temps à ton parfum de spleen (?)
A s’aimer sous le chants des signes
Aux sens des écritures
Aux fils des littératures
Aux pays sans frontières
Aux coups de marteaux sur les nerfs
Aux armées oubliées (?)
A nous les désespérés
A nos cœur écorchés
A nos corps embrassés
A nos corps écorchés
A nos cœurs embrassés

Le jour se lève et je ne vois que les silences à l’horizon
Dans le jardin de mes enfances je crois qu’il est mort le pinçon
Sur ça ne sera pas rose, mais les écorchés (?)
Nous garderons le souvenir d’un pinçon (?)
Ici tu as le chant du vent des plaines
Qui nous mèneras au printemps
Mais qui sait sur les chemins
Chanter le chant de partisans
Nous serons fiers nous serons humble
Et notre sang sera du vent
Nos amours pour soigner la Terre
Des infinis contre le rien
Ami vient de joindre à la table
(?)
Mes amis sont solidaires
Et mon amour sera pour toi
Les vagabonds des soleils noirs
Loin des villes sans lumière
Gardez au fond un espoir
Celui du loup dans les clairières
Notre étoiles a le goût du souffre
Mais elle éclaire comme un millier
De chandelles en procession
Des oriflammes à l’horizon
(?) sous les grandes ours
Non nous ne sommes pas funéraires
Nous sommes fils de la renaissance
Sous le drapeau des libertés
Sous le drapeau
Sous le drapeau, des libertés
des libertés, des libertés