Les paroles de la chanson
« Les sept-z-erreurs »
Éric Lareine

Jouons, jouons, jouons encore
Au jeu des sept-z-erreurs
Jouons, jouons, jouons encore
Aux Indiens, aux éclaireurs, aux malades et au docteur

Ça s’rait la fin du monde, le temps d’ la parole claire
De plexus à plexus solaire
J’ te perce un trou dans la tempe gauche
J’ te perce un trou dans la tempe droite
J’ te perce un trou sur le dessus d’ la boîte

Pour laisser passer les courants d’air pour te rincer la dalle
Pour évacuer l’eau sale
Pour laisser passer les courants d’air, pour te rincer la dalle
Code morse, code barre et code postal!

Jouons, jouons, jouons, jouons, jouons encore
Au jeu des sept, au jeu des sept, au jeu des sept-z-erreurs
Jouons, jouons, jouons, jouons encore
Aux Indiens, aux éclaireurs, aux malades et au docteur

Ça s’rait la fin du monde, le temps d’ l’écorché vif
Enrouler à même pour frayer à vif
Découper dessous le menton, suivant le pointillé
Et tirer à sec le portrait en pied

Laisser dérouler la peau, mettre à sécher l’enveloppe
Se sentir encore neuf et irrité
Laisser dérouler la peau, mettre à sécher l’enveloppe
Perfos, records illimités
Top, top, top, top...

Jouons, jouons, jouons encore
Au jeu des sept-z-erreurs
Jouons, jouons, jouons encore
Aux Indiens, aux éclaireurs, aux malades et au docteur

Ça s’rait la fin du monde, la fin des métaphores
Des grincements de dents, des grincements dehors
Récuré, propre, désinfecté à l’alcool blanc
Je veux m’ouvrir le coffre par le devant

Je serai poreux, mes humeurs seront fraîches
Je veux m’ décarcasser, je veux qu’on me reconnaisse
Je serai poreux, mes humeurs seront fraîches
Au nom du fer, au nom du pire, au nom d’ tes fesses

Tout pour plaire, toujours vierge
Est-ce trop demander?
Et du marbre blanc, pour me la tenir droite
Peut-être
Peut-être