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Les paroles de la chanson
« Mandrin »
Génériques TV

En 1750, les pauvres gens de France
Etaient très exploités par les riches, vous m’entendez,
Etaient très exploités par les riches fermiers.

Les Mandrin et leur mère étaient dans la misère
Et devaient braconner afin de mieux, vous m’entendez,
Et devaient braconner afin de mieux manger.

En Dauphiné le sel enrichit la gabelle,
La sueur des paysans engraisse dix mille, vous m’entendez,
La sueur des paysans engraisse dix mille gapians.

Mandrin est capitaine en montagnes et en plaines,
Il s’en va marcandant faisant la guerre, vous m’entendez,
Il s’en va marcandant dans sa guerre aux gapians.

Passant fleuves et montagnes, Mandrin fit cinq campagnes
Par des chemins perdus qu’il n’avait ja, vous m’entendez,
Par des chemins perdus qu’il n’avait jamais vus.

A Guenand plein de rage, il a fait un carnage,
Les chasseurs de Fichère en déplorant, vous m’entendez,
Tous les morts de Fichère et sa victoire amère.

Bien qu’il fut pris au corps, on le craignait encore
Et ses bourreaux tremblaient quand il les re, vous m’entendez,
Et ses bourreaux tremblaient quand il les regardait.

Sur les routes de France de Grenoble à Valence,
Les pauvres gens pleuraient en le voyant, vous m’entendez,
Les pauvres gens pleuraient en le voyant passer.

Et c’est ainsi qu’on entre vivant dans la légende,
Pour être brigandier sans avoir rien, vous m’entendez,
Pour être brigandier sans avoir rien volé.

Regardez-le partir, compagnons d’avenir,
Le brave Louis Mandrin qui ne voulait, vous m’entendez,
Le brave Louis Mandrin qui n’voulait qu’votre bien.

Petits enfants de France, songez à ses souffrances,
Il est en paradis Mandrin qui fut, vous m’entendez,
Il est en paradis Mandrin qui fut banni.