Les paroles de la chanson
« Paris cinéma »
Jean-Louis Foulquier
Alors, Paris déchu, has been? On tourne plus
T’es aux Restaurants du Cœur, tu tamponnes au chômedu
Le lion de la Goldwyn t’a sauté à la gueule
Râpés les premiers rôles, tu sirotes du tilleul
Dans des coupes à champagne en t’ faisant ton ciné
Moteur, ok plein feu, Mouffetard sixième, tournez
Stop, coupez, on joue plus, cassée la caméra
Et tu n’as plus qu’ la braise de ton dernier contrat
Pour éclairer tes ombres, on plie, basta, rideau!
Le bulldozer du spleen roule sur les studios
La nostalgie s’ radine gratter tes pellicules
T’as perdu ta superbe et ton P majuscule
Même le point de ton "i" a disparu d’ l’affiche
Finish le baise-trottoir des baronnes à caniche
Finish le défilé des grandes illusions
Les starlettes de banlieue, les putains à vison
Et les mecs en smoking des beaux soirs du Grand Rex
Quand les phares des tractions mataient Paris sur sexe
Noir et lent le canal devant l’Hôtel du Nord
Noir et pan dans le mille et Paris fait le mort
Noir, sec comme un coup d’ trique, plus rien Paris, le break
Tu r’gardes un mec qui pisse sur ta cinémathèque
Et un car de ricains qui te cot cot Kodak
Et moi, tard sur tes quais, je te rêve en come-back
Je me fais l’air Gabin, j’ te repeins tout en brumes
J’allume une péniche, tu dis chiche et j’ te fume
Tu flambes dans la lumière de mon allume-cigare
Tu roules des mécaniques dans ton peignoir de star
Zoom arrière, ralenti, la Seine se dégrafe
Un éclair dans le ciel signe ton autographe
T’es aux Restaurants du Cœur, tu tamponnes au chômedu
Le lion de la Goldwyn t’a sauté à la gueule
Râpés les premiers rôles, tu sirotes du tilleul
Dans des coupes à champagne en t’ faisant ton ciné
Moteur, ok plein feu, Mouffetard sixième, tournez
Stop, coupez, on joue plus, cassée la caméra
Et tu n’as plus qu’ la braise de ton dernier contrat
Pour éclairer tes ombres, on plie, basta, rideau!
Le bulldozer du spleen roule sur les studios
La nostalgie s’ radine gratter tes pellicules
T’as perdu ta superbe et ton P majuscule
Même le point de ton "i" a disparu d’ l’affiche
Finish le baise-trottoir des baronnes à caniche
Finish le défilé des grandes illusions
Les starlettes de banlieue, les putains à vison
Et les mecs en smoking des beaux soirs du Grand Rex
Quand les phares des tractions mataient Paris sur sexe
Noir et lent le canal devant l’Hôtel du Nord
Noir et pan dans le mille et Paris fait le mort
Noir, sec comme un coup d’ trique, plus rien Paris, le break
Tu r’gardes un mec qui pisse sur ta cinémathèque
Et un car de ricains qui te cot cot Kodak
Et moi, tard sur tes quais, je te rêve en come-back
Je me fais l’air Gabin, j’ te repeins tout en brumes
J’allume une péniche, tu dis chiche et j’ te fume
Tu flambes dans la lumière de mon allume-cigare
Tu roules des mécaniques dans ton peignoir de star
Zoom arrière, ralenti, la Seine se dégrafe
Un éclair dans le ciel signe ton autographe
