Les paroles de la chanson
« Tango poivrot »
Les Garçons De La Rue
Nous revenions je ne sais d’où
Nous avions bu comme des trous
Nous titubions
C’est comme ça quand le vin est bon
Sous nos pas fermes, le trottoir
Prenait une forme bizarre
Et se tordait
C’est comme ça quand le vin est frais
La lune au bout de l’obélisque
Lâchée par son lanceur de disque
S’est cassée la gueule tout à coup
Ou peut-être que c’était nous
Bref, nous nous sommes retrouvés
Le menton contre le pavé
Ce qui est sûr
C’est qu’c’est comme ça quand on est mûr
{Parlé}
Et nous avons incontinent improvisé cette cantate :
Malédiction de tous les temps
Qui empoisonne nos instants
Martyre affreux des braves gens
La terre est basse
L’agriculteur sur son terreau
Perclus de douleurs dans le dos
Répète avec de gros sanglots
"La terre est basse"
Le père est blanc, la mère est verte
Certains roupillent, d’autres dissertent
Mais en dépit des découvertes
La terre est basse
Que l’on soit pape ou militaire
Ministre, flic, propriétaire
Eunuque ou tondeur de panthères
La terre est basse
{Parlé}
C’est ça, la démocratie
Quand nous nous sommes relevés
Nous nous sentions très énervés
Presque furieux
C’est comme ça quand le vin est vieux
Nous avons décidé en chœur
De mettre un terme à nos malheurs
En nous noyant
C’est comme ça quand le vin est blanc
Le pont qui enjambe avec peine
Ce jus que l’on nomme la Seine
Se fit enjamber à son tour
Adieu la vie, adieu l’amour
Mais nous nous sommes retrouvés
Le menton contre le pavé
C’est ça l’plus fort
On a sauté trop près du bord
{Parlé}
Et nous avons incontinent improvisé cette deuxième cantate :
Malédiction, putréfaction
Horreur, enfer et damnation
Sacrilège et tour de cochon
La terre est haute
Pas de pitié pour les soûlots
On a beau se remettre à l’eau
Elle fiche le camp presque aussitôt
La terre est haute
Si sous le pont de la Concorde
La Seine a fui, miséricorde
On attendra qu’elle déborde
La terre est haute
Stigmatisons ce traquenard
Adieu la flotte, vive le pinard
Lichons un pot de vin gaillard
A bas la terre, vivent les pochards!
Nous avions bu comme des trous
Nous titubions
C’est comme ça quand le vin est bon
Sous nos pas fermes, le trottoir
Prenait une forme bizarre
Et se tordait
C’est comme ça quand le vin est frais
La lune au bout de l’obélisque
Lâchée par son lanceur de disque
S’est cassée la gueule tout à coup
Ou peut-être que c’était nous
Bref, nous nous sommes retrouvés
Le menton contre le pavé
Ce qui est sûr
C’est qu’c’est comme ça quand on est mûr
{Parlé}
Et nous avons incontinent improvisé cette cantate :
Malédiction de tous les temps
Qui empoisonne nos instants
Martyre affreux des braves gens
La terre est basse
L’agriculteur sur son terreau
Perclus de douleurs dans le dos
Répète avec de gros sanglots
"La terre est basse"
Le père est blanc, la mère est verte
Certains roupillent, d’autres dissertent
Mais en dépit des découvertes
La terre est basse
Que l’on soit pape ou militaire
Ministre, flic, propriétaire
Eunuque ou tondeur de panthères
La terre est basse
{Parlé}
C’est ça, la démocratie
Quand nous nous sommes relevés
Nous nous sentions très énervés
Presque furieux
C’est comme ça quand le vin est vieux
Nous avons décidé en chœur
De mettre un terme à nos malheurs
En nous noyant
C’est comme ça quand le vin est blanc
Le pont qui enjambe avec peine
Ce jus que l’on nomme la Seine
Se fit enjamber à son tour
Adieu la vie, adieu l’amour
Mais nous nous sommes retrouvés
Le menton contre le pavé
C’est ça l’plus fort
On a sauté trop près du bord
{Parlé}
Et nous avons incontinent improvisé cette deuxième cantate :
Malédiction, putréfaction
Horreur, enfer et damnation
Sacrilège et tour de cochon
La terre est haute
Pas de pitié pour les soûlots
On a beau se remettre à l’eau
Elle fiche le camp presque aussitôt
La terre est haute
Si sous le pont de la Concorde
La Seine a fui, miséricorde
On attendra qu’elle déborde
La terre est haute
Stigmatisons ce traquenard
Adieu la flotte, vive le pinard
Lichons un pot de vin gaillard
A bas la terre, vivent les pochards!