Les paroles de la chanson
« Tati »
Manu Lods
Gazelle, petite sœur
D’un frère musulman
Ton visage en fleur
Sous du coton blanc
Et ton joli corps
Sous du coton noir
Près d’ la gare du Nord
Chez Tati, un soir
Au rayon lingerie
Elle allait légère
Entre l’Algérie
L’ Maroc et l’ Niger
Qui plongent leurs mains noires
Au cœur des dentelles
Des pulls, des peignoirs
Ca caille à Sarcelles
{Refrain:}
Ne visitez pas Paris
Sans passer par chez Tati
Gazelle, petite sœur
D’un frère musulman
Parfois r’gardait l’heure
Au poignet des gens
Elle tâtait, distraite
Une jupe, un blue-jean
S’approchant discrète
De la lingerie fine
Près des trucs en toc
A s’ foutre dans les tifs
Y avait des culottes
Des bacs de soutifs
Que le tiers-monde troque
Contre un peu d’ ce fric
Tombé des allocs
Et des Assédics
{au Refrain}
Voilà qu’ ma gazelle
Allonge le bras
Le slip en dentelle
Qui s’ennuyait là
Disparaît, s’enroule
Au bout de ses doigts
Et r’trouve Istanbul
Sous la djellaba
Mais v’là qu’un cerbère
Surgit derrière elle
Et les locataires
Des tours de Babel
Regardent emmener
Ma jolie gazelle
Par ce con borné
Gros lard officiel
{au Refrain}
Ses grands yeux paniquent
Quand soudain la belle
Glisse et prend la fuite
Boulevard d’ la Chapelle
S’envolant, pieds nus
Dans Paris pluvieux
Et moi tout ému
J’ai dit merde à Dieu
Aujourd’hui encore
Tourné vers La Mecque
Je pense à vos corps
Et vos pauvres mecs
Qui, sous des tchadors,
Gardent en esclavage
Tout l’azur et l’or
De vos vrais visages
{au Refrain}
D’un frère musulman
Ton visage en fleur
Sous du coton blanc
Et ton joli corps
Sous du coton noir
Près d’ la gare du Nord
Chez Tati, un soir
Au rayon lingerie
Elle allait légère
Entre l’Algérie
L’ Maroc et l’ Niger
Qui plongent leurs mains noires
Au cœur des dentelles
Des pulls, des peignoirs
Ca caille à Sarcelles
{Refrain:}
Ne visitez pas Paris
Sans passer par chez Tati
Gazelle, petite sœur
D’un frère musulman
Parfois r’gardait l’heure
Au poignet des gens
Elle tâtait, distraite
Une jupe, un blue-jean
S’approchant discrète
De la lingerie fine
Près des trucs en toc
A s’ foutre dans les tifs
Y avait des culottes
Des bacs de soutifs
Que le tiers-monde troque
Contre un peu d’ ce fric
Tombé des allocs
Et des Assédics
{au Refrain}
Voilà qu’ ma gazelle
Allonge le bras
Le slip en dentelle
Qui s’ennuyait là
Disparaît, s’enroule
Au bout de ses doigts
Et r’trouve Istanbul
Sous la djellaba
Mais v’là qu’un cerbère
Surgit derrière elle
Et les locataires
Des tours de Babel
Regardent emmener
Ma jolie gazelle
Par ce con borné
Gros lard officiel
{au Refrain}
Ses grands yeux paniquent
Quand soudain la belle
Glisse et prend la fuite
Boulevard d’ la Chapelle
S’envolant, pieds nus
Dans Paris pluvieux
Et moi tout ému
J’ai dit merde à Dieu
Aujourd’hui encore
Tourné vers La Mecque
Je pense à vos corps
Et vos pauvres mecs
Qui, sous des tchadors,
Gardent en esclavage
Tout l’azur et l’or
De vos vrais visages
{au Refrain}