Les paroles de la chanson
« La nuit du 15 novembre »
Félix Leclerc
Salut, salut les enfants
Que faites-vous dehors
À la barre du jour?
On regarde les arbres
Les nuages, les murs
Monts, plaines et villes
Le pays est à nous
Le pays est à nous
Nous ont dit nos parents
Salut, madame, salut
En pleine nuit dehors
Que faites-vous toute seule?
J’avais un rendez-vous
Il est là, il est venu
C’est une affaire d’amour
Qui commence entre nous
Laissez-nous, laissez-nous
Charnellement à lui
Il me possède enfin
L’amant que j’attendais
Salut, salut grand-père
Deux heures du matin
Et vous ne dormez pas?
J’acclame dans mon cœur
Le géant qui se lève
Si j’avais mes vingt ans
J’irais danser devant
Content je meurs
Éteignez la bougie
Salut, salut professeur
Voyez-vous pas qu’il neige?
Vous êtes tête nue
Oui, chapeau à la main
C’est pour le saluer
Lui offrir mes services
Je le découvre aussi
Pour la première fois
Lui demande pardon
De ne pas l’avoir vu
Avant ce jour présent
J’en suis tout bouleversé
Et vous, théologien
Vous le pianiste aveugle
Vous le voyez aussi?
On le touche, on le palpe, on le sent
Je lui fais une symphonie
Moi qui ne faisais rien
Et le théologien cherche les mots qu’il faut
Mais n’y arrive pas
Ne mettez pas de mots
Laissez tonner de joie
Six millions de poitrines
Six millions de saluts
Sur les deux bords du fleuve
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit...
Que faites-vous dehors
À la barre du jour?
On regarde les arbres
Les nuages, les murs
Monts, plaines et villes
Le pays est à nous
Le pays est à nous
Nous ont dit nos parents
Salut, madame, salut
En pleine nuit dehors
Que faites-vous toute seule?
J’avais un rendez-vous
Il est là, il est venu
C’est une affaire d’amour
Qui commence entre nous
Laissez-nous, laissez-nous
Charnellement à lui
Il me possède enfin
L’amant que j’attendais
Salut, salut grand-père
Deux heures du matin
Et vous ne dormez pas?
J’acclame dans mon cœur
Le géant qui se lève
Si j’avais mes vingt ans
J’irais danser devant
Content je meurs
Éteignez la bougie
Salut, salut professeur
Voyez-vous pas qu’il neige?
Vous êtes tête nue
Oui, chapeau à la main
C’est pour le saluer
Lui offrir mes services
Je le découvre aussi
Pour la première fois
Lui demande pardon
De ne pas l’avoir vu
Avant ce jour présent
J’en suis tout bouleversé
Et vous, théologien
Vous le pianiste aveugle
Vous le voyez aussi?
On le touche, on le palpe, on le sent
Je lui fais une symphonie
Moi qui ne faisais rien
Et le théologien cherche les mots qu’il faut
Mais n’y arrive pas
Ne mettez pas de mots
Laissez tonner de joie
Six millions de poitrines
Six millions de saluts
Sur les deux bords du fleuve
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit...