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Les paroles de la chanson
« Les clampettes »
Têtes Raides

On n’est pas là pour regarder
A s’attrister les clampettes
A voir vos têtes on dirait presque le printemps
On est v’nu là pour le présent
Eet pour oublier nos ancêtres
Noyés dans ces alcoolilizants
Y-a les moineaux y-a les pigeons
Les mouches à merde et les grosses poules
Et moi je suis le prétendant
Dans la dynastie des fuyants
Du crève la mort et du tango

On joue des airs de pratiquants
Qu’avoir du temps c’est pas tout l’temps
La meilleure façon de jouer de la trompette
En attendant je joue du sentiment
A l’heure ou l’on joue du silence
Au temps ou ça tire sur le vent
Ne jouez pas ces airs d’antan
A l’allure ou meurent les oiseaux

C’est vrai l’océan passe à Paris
L’océan passe à NewYork
Ton corps est dans mes bras
Mon flouze est dans tes bas
Les oiseaux passent à Paris
Les oiseaux passent à Vitry
t ton corps s’fait tout Paris
Qu’on est pas là pour s’attarder
A s’éprendre des ciels plein les mirettes

Ca n’suffit pas d’être chanteur opéra
Faut s’en servir de nos paluches
Et faire bouillonner nos pt’ites têtes
Ce n’est pas rien d’être scélérat
J’vois la Françoise elle est maquée
Elle s’est mise dans la génétique tic tic
Elle revend ses loustics
Qu’il lui en reste deux à pondre
Et pouvoir s’payer l’Amerique

Ca rapporte peu le sentiment alors
J’replonge dans ma vie d’poivrot
En attendant qu’il m’poussent des ailes
J’regarde passer les cormorans
Vous connaissez l’histoire
Du gars qu’avait voulu être un oiseau
Y vole encore ce salaud
Mais on est pas tous des oiseaux

C’est vrai l’océan passe à Paris
L’océan passe à NewYork
Ton corps est dans mes bras
Mon flouze est dans tes bas
Les oiseaux passent à Paris
Les oiseaux passent à Vitry
Et ton corps s’fait tout Paris

C’est plus l’temps du bal dans la rue
La rue c’est bon pour les chacals
C’est l’temps des merdeux synthétiques
L’heure des oiseaux en plastique

C’est vrai l’océan pleure dans Paris
L’océan pleure sur NewYork
Ton corps n’est plus alors mêlé
A d’autres corps
C’est vrai l’océan pleure dans Paris
L’océan pleure sur NewYork
Les oiseaux crèvent dans Paris
Les oiseaux crèvent dans mon lit
Quand ton corps ne sera plus dans Paris qui s’endort